Tete de Lanchenaire

Tête de Lanchenaire

 Rendez-vous samedi 24 février à 6:30 à Boudry avec notre chef de course Jean-Daniel  et les participants du jour, Anne-Mary, Marylin, Yvan et mon mari Jean-Louis. Après un peu plus d'une heure de voiture nous nous arrêtons à Vouvry où nous retrouvons Gilles qui vient de Berne et sera des nôtres. Le café avalé, nous allons garer nos véhicules à notre point de départ, au parking du Flon, au-dessus de Miex. Même si l'enneigement est léger à 1049m, nous pouvons chausser nos skis.

 Nous voici partis, d'un pas tranquille, pour une montée jusqu'au col de Tanay.  Nous qui nous attendions au froid avons le bonheur de profiter très rapidement d'un soleil radieux et d'un ciel bleu dégagé.

 Après s'être hydratés, nous reprenons notre chemin. Sur notre passage, nous apercevons le lac de Tanay couvert de glace et de neige avant de traverser le joli hameau désert.

 De là, Jean-Daniel nous guide en direction du col d'Ugeon. Après quelques mètres de grimpe à travers champs, nous longeons un sentier avant de nous retrouver devant un tunnel qui revêt un caractère de grotte avec ses stalagmites et stalactites gelées, tout comme son sol. Certains le traverseront skis aux pieds, d'autres préféreront déchausser mais tous éviterons de se transformer en patineurs...

 Avec le sourire aux lèvres et après nous être faits immortalisés par Jean Daniel à la sortie du tunnel, nous reprenons notre route à la 'queue leu leu'. Les paysages et la lumière sont de toute beauté et nous apprécions pleinement le moment présent.

 À quelque 2000 mètres, les forces commencent à me lâcher et mes jambes ne répondent pas vraiment. Il s'agit de ma première sortie avec le club et à ce stade, je doute de ma capacité à aller au sommet.

 Jean-Daniel en chef attentif me positionne derrière lui et, après avoir croqué dans du chocolat et bu, nous poursuivons à pas doux. Nous apercevons au loin notre but ce qui est plutôt réjouissant mais j'avoue atteindre ma zone rouge. Nous décidons alors que je resterai 100m au-dessous du sommet, afin de récupérer quelque peu mes pieds qui crampent. Sont-ce les toxines ou mes nouvelles chaussures? Je n'ai pas la réponse. Mon mari qui est resté avec moi m'offre une veste chaude, me déchausse et me sert du thé.

 Nous ne verrons pas le paysage du sommet mais entendrons de nos compagnons que le vent y était fort et l'arrête gelée.

 Environ trente minutes plus tard, le groupe se reforme et entame la descente dans le couloir du col de Chaudin. La neige est tout d'abord cartonnée avant de devenir plutôt mouillée. Sur notre droite nous voyons quelques coulées.

 La première partie de descente pentue n'a pas été une partie de plaisir pour moi qui ne suis pas bonne skieuse. C'est donc avec soulagement que je rejoins les autres pour pic-niquer au soleil. En contre bas, nous voyons une mer de brouillard que nous allons tantôt regagner. Nous glissons jusqu'à la lisière de la forêt.La neige devient rare et nous oblige à déchausser à 2 reprises avant de finalement terminer les derniers 100 mètres à pied.

 Quelle expérience pour une première. ... Même en ayant pratiqué d'autres sports d'endurance je constate qu'on est vite limité en altitude lorsqu'on manque encore de pratique en randonnée.  Heureusement que j'étais ben accompagnée.

 Cet itinéraire est de toute beauté et j'espère avoir l'occasion de le refaire mais avant, je viserai des sorties moins longues que ces quelques 16km et avec moins de dénivelé.

 Merci aux personnes qui étaient de la partie pour leur gentillesse et leur compréhension !

Danièle