Les Courses > Sentier du réservoir
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Le Diabley - Grande Dent de Morcles

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Le Tarent

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Ski sur la ligne du partage des eaux : Wildstrubel

Trois journées magnifiques grâce à l'anti-cyclone de ce mois de février 2019. Premier jour, nous avons gravis le Unders Tatelishore 2497m. Belle descente sur le plateau de Sunnbüel et une piqûre de rappel dva-sauvetage, nous peautons pour atteindre l'hôtel de Schwarenbach.

Deuxième jour, c'est le Daubenhorn 2941m, magnifique descente, puis peautage pour accéder à la cabane Lämmerenhütte.



Troisième jour, c'est le Mittelgipfel Wildstrubel 3242. Puis descente d'anthologie sur la Lenk, via la Früestücksplatz, 2000m de descente, dans un environnement des plus fou et sauvage.


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Wildhorn (3246m) en traversée

Wildhorn en traversée : Récit d’un néophyte !

Epris de grands espaces, je me suis mis au ski de randonnée en 2017 et j’ai adhéré au CAS-NE en 2018. Avant de m’inscrire, j’ai contacté Stéphane Lorimier pour m’assurer que cette première course de SkA serait dans mes cordes ! Mon inscription a été acceptée et j’ai retrouvé Stéphane Lorimier, Rolf Eckert et Patrick Cohen pour cette traversée de deux jours.



 



Première journée : Anzère – Pas-de-Maimbré | Cabane des Audannes



Vu le printemps précoce et la chaleur qui nous accompagnera durant tout le week-end, le départ a été avancé. Glissade sans histoire sur le flanc déjà très exposé d’Anzère pour rejoindre dans une belle forêt de mélèzes le bas de la Combe des Andins et entamer la montée de la Cabane des Audannes (alt. 1'983m à 2'506m). Leçon N° 1 : J’aurais été bien inspiré de farter mes peaux pour ne pas subir la transition du soleil à l’ombre, de la neige gorgée d’eau à la poudreuse, pour éviter les lourds sabots qui ont freiné mon ardeur. Leçon N° 2 : Petite frayeur dans la pente glacée et lisse de la Combe des Andins, lorsque la fixation avant de l’un de mes skis que je n’avais pas pris la précaution de bloquer s’est ouverte ! Suite et fin sans histoire de la montée que j’ai terminée en tête, ce qui m’a valu la leçon N° 3 : porter la corde le lendemain dans les montées du Wildhorn et du Niesehore … pour me ralentir.



 



Deuxième journée : Les Audannes | La Lenk, Alpenrösli



En ce printemps étonnamment précoce, la journée phare de la course s’annonce et s’avèrera effectivement inhabituellement chaude ! Trois grimpettes au programme. La première du Wildhorn (alt. 2'535m à 3'246m) à l’aube et à l’ombre, puis au soleil éprouvant qui ne nous quittera plus de la journée. Faible vent au sommet. Rejoints pendant notre ascension par deux hélicoptères qui déversent quelques freeriders. Après avoir trouvé un passage à travers les roches, jolie descente au pied du Niesehore. Deuxième grimpette à ski puis en marche le long de l’arête du Niesehore (alt. 2'500m à 2'776m). Leçon N° 4 : Ne pas perdre un couteau au moment de passer du ski à la marche (autant pour moi, c’est le métier qui rentre !). Le temps d’admirer le paysage à 360 ° et d’immortaliser notre ascension par quelques photos, nous épousons à ski la dorsale en aval jusqu’au pied d’Iffigore dans une neige douce qui nous y conduit agréablement. Troisième et dernière grimpette de la journée (alt. 2'200m à 2'378m) sous un soleil de plomb. La soif commence à se faire pressante. Après ce dernier effort, le réconfort d’une très belle descente finale jusqu’à l’arrêt de bus Alpenrösli Blatti La Lenk que nous visons parfaitement, au point de déchausser les skis au poteau de l’arrêt de bus. Last but least, leçon N° 5, pas pour moi mais pour Rolf, qui se souviendra sans doute longtemps qu’une barrière paysanne peut cacher à fleur de neige un dangereux fil de fer. Heureusement, plus de peur que de mal, le fil n’a certes pas cassé, mais s’est bloqué dans une boucle de sa chaussure sans remonter lui cisailler le tibia. Chute brutale sans conséquence. Ouf !



 



En conclusion, magnifique course de deux jours. Merci à Stéphane, Rolf et Patrick pour leur sympathique coaching.



 



Enthousiaste, je repars pour trois jours de SkA la semaine prochaine dans la Vallée d’Aoste. Je me réjouis déjà !



 



Jérome Fer



 


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Chistihubel

Itinéraire 108 / Tschingelsee – Chistihubel

Carte SwissTopo : https://s.geo.admin.ch/804bd89f6f



Photos : Oliver, Angela


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Val Stura

 

Une semaine après le traditionnel rdv pré-course,consacré à la mise au point des derniers détails en particulier des trajets (2 autos, 4 occupants par véhicule), nous prenons la route aux aurores de Neuchâtel le dimanche 24 février. Le soleil est au rendez-vous : il ne nous lâchera pas de la semaine. Les routes sont vides, et nous arrivons sans encombre dans l'après-midi à Sambucco (1164m), charmant petit village du Val Stura en retrait de la route « internationale » menant au « colle della Maddalena », col de Larche pour les Français. Le Val Stura s'est vidé de ses paysans, mais renaît grâce au tourisme en toute saison.  A l'hôtel della Pace, rempli de skieurs de tous pays, nous retrouvons notre guide Pierre, fidèle allié de ces semaines de rando : il connaît la région par coeur et saura nous trouver jour après jour des coins enneigés, et même agréablement enneigés, voire légèrement poudreux, ce qui n'allait pas de soit vu la météo exceptionnellement douce.



 



Lundi 25 février :



Départ après le copieux petit déjeuner, en auto qq km jusqu'à Argentera (1684m), puis à ski direction sud à travers la forêt et doucement jusqu'au sommet de la Cima delle Lose (2813m). Pic-nic dans la descente dans une bonne neige.  Arrivée en début d'après-midi à la pasticceria d'Argentera que nous dévalisons.



 



Mardi 26 février :



Direction France jusqu'à Larche (1680m) où notre course débute sur une piste de ski de fonds avant de s'élever toujours vers le sud (!) jusqu'à la Pointe de Vermeille (2732m) par une petite arrête. Descente fort agréable avec la récompense d'une bière bien fraîche à l'auberge du coin. Pas de problèmes techniques hormis un bruit finalement anodin dans une des autos en lien avec le ventilateur dans l'habitacle. L'après-midi, les sportifs récupèrent dans les saunas de l'hôtel : nordique, ou plus original : tapissé de foin (quelle bonne odeur!).



 



Mercredi 27 février :



Départ à 7h30 pour Prinardo en direction du col de la Madeleine (col de l'Arche). Les voitures sont laissées devant un hôtel-restaurant qui ne semble pas en activité en hiver, à proximité d'un lotissement de maisons de vacances appelé "Villagio Primavera". A 8 heures pile, notre colonne s'engage dans le vallon Forneris pour une longue et lente montée avec pour but la "Rocca Reis". Le soleil brille généreusement et il fait très chaud ! Après avoir franchi une petite rivière, on monte résolument à la force des muscles qui enchaînent les conversions. Le vue s'élargit et on s'arrête sur un large plat, à 120 m. du sommet. C'est là, après 1000 mètres de dénivelé, que nous enlevons les peaux et redescendons dans une neige fondante sur une pente orientée à l'est jusqu'au fond du vallon. Le manque de neige par endroit nous oblige à déchausser pour rejoindre un couloir encore enneigé. Picnic assis sur de gros cailloux, puis chacun se concentre à nouveau pour le passage raide du verrou du vallon, à travers la forêt. Tout le monde arrive sain et sauf aux voitures. Seule la fixation arrière d'un ski d'Etienne choisit ce moment pour se briser. Mieux valait qu'elle se casse à cet endroit qu'au sommet ! De retour à l'hôtel, Etienne se fait prêter une paire de skis de remplacement par le patron pour la suite de la semaine.



 



Jeudi 28 février :



Changement de décor :  pour 2 jours nous prenons la direction du Vallone di San Bernolfo, quelques kilomètres en aval de Sambucco, toujours direction sud pour profiter des pentes Nord.  A l'entrée du vallon, le village  Bagni di Vinadio (1281m) nous offre le parking.  De là par un sentier forestier bien abrité (toujours les mélèzes), nous nous élevons jusqu'au col de Serriera di Pigna (2603m), avec un dernier rek (30° voire 35°) permettant les plus audacieuses démonstrations de « conversions Polka » chères à Pierre (cf vidéos!). La descente initiale raide et gelée fait rapidement place à une neige soupe de printemps à travers la forêt.  Arrivée au refuge du Dahu à San Bernolfo (1663m), un petit hameau transformé par la créativité de son propriétaire Bepo !  Outre les dortoirs, il offre des chambres confortables, chacune décorée dans un style montagnard des plus réussis ! On y a aussi trouvé un banc géant rouge, présentant quelques similitudes avec celui qui trône à Neuchâtel devant le Collège Latin : qui a copié qui ? Le mystère reste entier !



 



Vendredi 1er mars:



Après le petit déjeuner et « happy birthday » à Pierre notre guide, départ à ski par un sentier qui nous mêne au lac gelé de San Bernolfo, puis jusqu'à la Cima di Collalunga (2759m). Après la pause pic-nic, Pierre nous engage au sommet d'un petit couloir, certes bien tentant mais bien étroit et agrémenté de quelques caillous : on renonce donc et remonte vaillamment jusqu'à la pente plus adaptée à notre goût du risque.  Arrivée au Dahu, puis glissade le long de la piste de motoneige jusqu'aux voitures à Bagni di Vinadio.  C'est le moment de faire l'expérience des Bains !  L'établissement thermal est en plein rénovation mais, pour les connaisseurs (merci Pierre!), on a aménagé dans le rocher en contre-bas de la route quelques « baignoires » où resurgit l'eau sulfureuse à 60° : quel plaisir après l'effort, et quel spectacle aussi pour les non-baigneurs : les appareils photos crépitent comme jamais !



 



Samedi 2 mars :



Pour notre dernière course, Bartolomeo l'hôtelier, tient à nous accompagner, et il n'était pas le dernier !  En auto jusqu'au col della Maddalena (1996m), nous chaussons les skis et longeons la frontière direction Sud jusqu'à L'Enclause (2712m), où les couteaux sont bien utiles sur cette vieille neige bien tassée, puis l'Eclausetta, le pic-nic et la descente jusqu'à Argentera.  Une descente bien dure et bosselée au cours de laquelle Bartolomeo perd son téléphone portable : par chance, un de nous le récupère, nous valant un apéro bien mérité !



Voici l'heure des adieux à Pierre notre guide parfait, pressé à juste titre de retrouver sa famille à Chamonix.



Quant à nous 8, nous reprenons le chemin du retour dimanche 3 mars, avec lunch à St-Oyen : voyage sans surprise.



En résumé, une bien belle semaine, ensoleillée à souhait, et un programme de courses soutenu qui ne laissera que des bons souvenirs !



 



Rémi Schneider, Marie-Claude & Adrien