Les Courses > Sentier du réservoir
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Ma à ski - Grande Dent de Morcles

Grande Dent de Morcles – Mardi 5 mars 2019

Tout a commencé par un bouchon, sur l’autoroute. Et tout s’est terminé, sans doute pour beaucoup, avec un tire-bouchon d’un cru de la région tant cette journée fut extraordinaire ! Pour rappel, la météo du lundi a été exécrable et celle du mercredi encore pire avec une tempête de foehn. Mais mardi, nous étions bénis des dieux : ciel bleu, neige fraîche, températures basses et même, suivant les expositions, printanières ; vent modéré. Bref le paradis en montagne malgré un danger d’avalanche marqué et un appel à l’observation de la neige soufflée parfois loin des crêtes. Merci à notre chef de course, Stéphane, pour son écoute et sa bienveillance dans le choix de nos itinéraires…



Confortablement assis sur le télésiège au départ d’Ovronnaz, nous avons rejoint La Forcle (alt. 2166 m.), entamé une légère descente, mis les peaux au Grand Pré (alt. 2101 m.) puis, sous le rythme bien mesuré d’un de nos compagnons de montagne, débuté la montée au col Fenestral (alt. 2454 m.). La qualité de la neige sous nos peaux laissait déjà augurer d’un ski qui s’avérera majestueux. Atteindre la crête sur le col a été un moment de forte concentration, skis à l’épaule pour les plus hardis, skis sur le sac pour les autres, chacun veilla à ne pas s’encoubler le long du dévers à flan de coteau à 2500 m., passage toujours un peu délicat.



Petite pause pour apprécier un panorama d’anthologie avant de poursuivre notre itinéraire bien loin de la plaine et quasi seuls au monde. Silence, souffles parfois courts, soleil, soif … et nous voici à la croix de la Grande Dent de Morcles (alt. 2968 m.). A nos pieds la vallée du Rhône, au loin le Léman, plus proche de nous en contre-bas des valons sauvages marqués de quelques traces de skieurs sans doute heureux. Et partout autour, les Alpes ! Il est temps de redescendre après les félicitations d’usage, la couche supplémentaire contre le vent peut-être annonciateur de la tempête du lendemain.



Commencent alors les moments les plus fous de la journée. Une descente sur des étendues de neige vierge dans une poudre inespérée et rare car continue du sommet jusqu’au Petit Pré (alt. 1998 m.). Video de la poudre Comme s’exclamait l’un d’entre nous au pied de la Dent « C’est merveilleux, nous jouissons trois fois : une fois avant au regard des pentes de poudre à descendre, une fois au sentiment de légèreté et de liberté procuré par le ski lui-même et enfin, lorsque l’on se retourne pour contempler nos traces » ; celles de neuf acolytes appréciant la chance qui est la leur.



Depuis le Petit Pré, après une négociation pour employer le tire-fesses en dehors des heures d’exploitation, il est en effet tard, nous rejoignons les pistes d’Ovronnaz dures et gelées, rehaussant ainsi encore notre plaisir et notre privilège d’avoir bénéficié de conditions exceptionnelles. Merci à toutes et tous pour ces moments d’intense partage et d’amitié.



Pascal Sandoz



 



 


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Grande-Joux, Grand-Sommartel, la Sagne

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2019-03-09-doldenhorn-3638-m-dans-la-journee

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Le Parrain (3259m) - La Sâle (3646m)

La sortie initialement prévue avec comme objectif la Sâle et le Parrain est modifiée à cause d’une météo capricieuse et remplacée par une sortie sur une journée dans la très jolie région du gantrisch.  Départ samedi matin, sous un ciel couvert mais un temps globalement sec. Nous mettons directement les peaux au point 1219 près de Hengst, puis suivons la rivière afin de contourner le sommet du jour: L’alpiglemäre. Nous poursuivons dans la jolie combe de Grencheberg jusqu’au col. Le manque de neige nous oblige à porter les skis sur les derniers 200m pour finalement atteindre le sommet par sa face Sud et profiter d’une magnifique vue panoramique. Nous pouvons alors savourer une superbe descente orientée ouest avec une neige certe humide mais très agréable à skier.  Nous nous régalons sur plusieurs belles pentes soutenues qui nous ramènent directement au point de départ. Merci beaucoup à toute l’équipe , et plus particulièrement à Stéphane et Jean-Claude pour cette très belle sortie.

Derek

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Semaine de ski dans les alpes du sud

24 ème semaine 11 dans les Alpes du Sud à Molines en Queyras.

Samedi matin, le soleil et la chaleur ayant eu raison de la neige dans

les Alpes du Sud italiennes, nous partons pour Celliers, en Savoie, où

des précipitations sont annoncées. A notre arrivée, nous constatons que

ni la météo ni les conditions d'enneigement ne sont favorables. Après

discussion avec notre guide Sylvain, nous décidons de repartir le

dimanche matin pour Molines en Queyras. A notre surprise, l'hôtelier ne

fait aucun problème à nous laisser partir et semble même heureux de nous

voir les talons !





Dimanche, nous laissons donc la pluie et la Savoie et arrivons sous le

soleil pour prendre nos quartiers queyrassins. Certains profitent de

l'après-midi pour acheter l'air en randonnant à proximité des pistes.

Nous ne regretterons pas notre décision de quitter la Savoie, car ici le

soleil est bien présent et surtout le mot "accueil" a gardé tout son sens !





Lundi matin, nous partons sous le soleil pour le Vallon du Pis depuis Le

Cros à environ 4 km de notre hôtel: quelques 10 minutes de portage pour

environ 1000 mètres de montée, d'abord le long du Lamarron, ensuite sous

la Crête de la Tête de Jacquette, puis nous basculons dans le vallon du

Pis pour une première moitié de descente dans la poudreuse ! Là, il faut

trouver le passage permettant d'éviter les falaises. La fin de la

randonnée est un peu moins agréable mais nous parvenons tout de même

jusqu'au pont sans déchausser.





Mardi matin, nous roulons jusqu'à Le Coin (Arvieux) puis nous partons

pour le Col de Combe Laboye sous un ciel sans nuage: nous remontons le

torrent de Combe Bonne jusqu'au lac Lauzon en ne devant porter les skis

que deux minutes cette fois. A partir de là nous obliquons au sud et

longeons la crête du Jaillon pour arriver au col. Les trois premiers

quarts de la descente sont excellents avec encore un peu de poudreuse

mais nous devons terminer sur le chemin car la neige est trop croutée

dans la partie basse. A nouveau, paysages variés et bonne descente. Que

demander de plus ? Peut-être des pauses dignes de ce nom...

Au plaisir de vous revoir

Amicales salutations,



Pierre



 



3ème jour : Serre des Vallonnets (2648m) depuis Rua à 2km de Molines en Queyras / 1150m et 5km.



Belle journée ensoleillée avec un vent du nord mordant. Notre guide nous a concocté une rando en « bascule » de son crû. Montée acrobatique en pente est dans une belle forêt de mélèzes sur neige dure, suivie, après la chapelle St. Simon,  d’agréables pentes avec un peu de neige poudreuse. On débouche sur une succession de ressauts de plus en plus raides. Quatre participants s’arrêtent 100m avant le sommet, découragés par le vent tempétueux et les dernières conversions sur une pente raide et gelée qui nécessite des couteaux. Les huit derniers vaillants randonneurs s’élancent dans une face nord raide et intimidante en neige dure qui avoisine les 40 degrés et rejoignent les quatre personnes qui se sont arrêtées avant.



Mais où est passé la dernière personne ?



Elle a préféré descendre en face ouest. C’était sans compter avec les pentes déneigées, les plaques glacées et un trou de neige de gros sel dans lequel elle s’enfonce jusqu’à la taille !!



Heureusement, nous la retrouvons plus bas et finissons tous ensemble la descente dans de belles pentes ouest en neige mi-poudreuse mi-neige dure. Un « repeautage »  nous ramène à la chapelle St. Simon, suivi d’une descente sportive entre les mélèzes jusqu’à Rua.



Beaucoup de plaisir, quelques émotions fortes. Bravo Sylvain !



 



4ème jour : Col Allongé (2891m) depuis Ceillac / 1300m et 15km



Un autre itinéraire original hors des courses classiques et en bascule (c’est-à-dire en revenant par un autre versant).



Nous partons de la station de ski de Ceillac et montons le Vallon d’Albert encaissé. Le contraste entre les pentes nord bien enneigées et les pentes sud enherbées est déroutant. Tout cela, au soleil et abrité du féroce vent du nord qui nous pénalisera une fois arrivés au Col Allongé.



La longue descente du couloir nord ouest en poudreuse nous laissera de beaux souvenirs. Nous recherchons ensuite une neige de printemps en « moquette » dans le large vallon qui conduit au lac de Clausis. En vain, il faut utiliser toutes les techniques de survie du skieur pour maitriser le carton, la neige dure et la neige molle.



Notre guide choisit une variante originale en restant en rive droite du ruisseau, ce qui nous fait passer à travers un verrou rocheux raide en neige gros sel. Vive les virages sautés !



Enfin, nous terminons la descente en pente douce en suivant la rivière « Torrent » sur plusieurs kilomètres, ce qui donne l’impression de regarder défiler le paysage comme dans un train.



Ainsi, nous dinerons un peu plus tard que d’habitude : 14h00 !



 



5ème jour : Pic Traversier (2882m) depuis la route qui conduit au Col Agnel / 950m et 5km.



Pour cette dernière rando avant de rentrer en Suisse dans l’après-midi, nous nous contentons d’une très jolie montée au Pic Traversier, une des grandes classiques de la région.



Nous partons du Pont de Lariane, mais après 500m arrêt. Chacun essaie de trouver une solution pour éviter les énormes sabots qui collent sous les peaux. Il a neigé 10cm durant la nuit et la température a augmenté de 10 degrés ! Fart anti-bottage, spray, crème solaire, imprécations ! Montée d’abord dans une agréable forêt, puis en pente sud-est confortable jusqu’au Col de Longet.



La dernière pente est plus retorse. La neige dure, voire gelée conduit à la décision de mettre des couteaux au prix d’équilibres précaires. Qui a dit qu’il vaut mieux mettre les couteaux avant d’y être obligé ?



Un vent glacial et tempétueux empêche les accolades au sommet et le guide nous rappelle fermement qu’en cas de tempête on fourre les peaux en vrac dans le sac, sans les plier, on ne déchausse qu’un ski à la fois et on… dégage.



Une belle descente, d’abord en poudreuse, puis en neige collante  termine cette mémorable semaine.



 



Merci à Sylvain de nous avoir guidé avec brio dans des itinéraires originaux, merci à l’hôtel « Le Chamois » qui allie charme, confort, gastronomie et amabilité, merci au Queyras de nous avoir offert de magnifiques paysages contrastés entre été et hiver, ponctué de pittoresques villages et hameaux, merci à tous et toutes pour votre enthousiasme  communicatif et votre convivialité qui donnent envie de revenir.



 



Jean-Michel



 


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Tete de Lanchenaire

Vu le manque de neige au lac Tannay, la course est déplacée au Pic-Chaussy