Les Courses > Sentier du réservoir
1 ] [ 2 ] [ 3 ] [ 4 ] [ 5 ] [ 6 ] [ 7 ] [ 8 ] [ 9 ] [ 10 ] [ 11 ] [ 12 ] [ 13 ] [ 14 ] [ 15 ] [ 16 ] [ 17 ] [ 18 ] [ 19 ] [ 20 ] [ 21 ] [ 22 ] [ 23 ] [ 24 ] [ 25 ] [ 26 ] [ 27 ] [ 28 ] [ 29 ] [ 30 ] [ 31 ] [ 32 ] [ 33 ] [ 34 ] [ 35 ] [ 36 ] [ 37 ] [ 38 ] [ 39 ]

Zeige Album

D'All Acqua à Oberwald par le Piz Rotundo

Salut à tous ! Je m’appelle Luc, je suis tout nouveau dans la section et j’ai le formidable honneur de vous raconter nos aventures de ce weekend. C’est parti !

Nous avions tout d’abord rendez-vous à 12h15 vendredi à la gare de Neuch pour un joli petit trajet en train direction le Val Berdretto, via Zürich, Schwyz et Airolo. Pas loin de 5h de transports. Juste le temps de faire connaissance avec les 5 autres membres de l’équipe composée de nos chefs de course, Lucie et Jonas, ainsi que de Pierre, Joachim et Julien. Et juste le temps pour Jonas de découvrir ce moyen de transport inhabituel.



Arrivée à All’Acqua en début de soirée, prise des chambres et sans tarder petite dégustation de vins tessinois et un repas qui vont nous donner les forces nécessaires pour ce weekend qui s’annonce splendide.



Place maintenant aux choses sérieuses, le départ est donné à 5h40 skis aux pieds, eh bien oui ici à 1600 mètres et une expo plein sud la neige est encore là. La montée se passe bien malgré quelques passages raides et gelés et à 9h nous sommes au pied du couloir nous menant sur l’arête sommitale du Piz Rotondo. On chausse les crampons, empoigne notre piolet et on avale ce couloir raide mais en très bonne condition. Puis, on bifurque sur la droite et une courte arête de rochers instables nous mène au sommet. Il est 10h15, le soleil brille et la vue à 360° est ici somptueuse. Nos sourires en disent long sur la beauté du moment.



Ensuite, nous redescendons ce même couloir sud, chaussons les skis et descendons en contournant le Rotondo par l’Ouest puis remontons le Gerengletscher jusqu’à son extrémité. De là, une courte escalade côté nord et on atteint l’arête du Witenwasserenstock. Il est 12h52, nos estomacs sont vides, il est temps de remédier à ce problème. Puis sans attendre, on se remet en marche et nous rejoignons le sommet du Witenwasserenstock par son arête assez effilée mais aussi très esthétique. Time 14.00.



Puis retour au mat. dépôt par le même chemin et descente rapide à la cabane Rotondo. Il est 15h55 et l’appel de l’apéro se fait justement sentir. Merci et bravo à Joachim pour nous avoir offert et transporté sur 1890 mètres de D+ un fameux petit assemblage Chasselas-Muscat accompagné de la viande séchée de ta belle-sœur. Sans oublier le saucisson valdôtain de Lucie qui nous a comblés de bonheur. Puis notre sagesse et notre maturité avancée pour notre âge nous envoient au lit aussitôt mangé notre soupe pour une belle nuit de sommeil profond et réparateur, comme on en vit dans les cabanes bondées habituellement.



Au matin, nous levons le camp à 7h25, heure d’été, direction le Leckihorn que nous atteignons à 8h45. Les conditions sont toujours aussi radieuses aujourd’hui et la vue d’ici est époustouflante. On a plaisir à pouvoir observer de là-haut le parcours déjà effectué jusqu’ici.



Ensuite, on remet les skis et on descend le Muttenhorngletscher jusqu’à une altitude d’environ 2500 m. De là on bifurque à l’ouest et on remonte sur le col à 2935 m. où nous cramponnons à nouveau pour atteindre le sommet du Gross Muttenhorn par son arête sud. Il est 11h15.



Après quelques photos et le temps de savourer ce sommet, on redescend par le Muttgletscher. La neige est vraiment belle, comme depuis le début de la course d’ailleurs. Mais bon on a ce qu’on mérite après tout. Les jambes commencent un peu à fatiguer mais ça tombe bien il nous reste plus qu’une petite remontée de 200 mètres et on arrive au Tällilücke, il est maintenant 12h30. Le moment est venu de croquer un petit truc en profitant du soleil et de la vue imprenable sur la vallée de Conche, les sommets valaisans et bernois. Juste avant de terminer notre périple par la descente sur Oberwald. Les skis sont cette fois ôtés pour de bon, il est 13h30. Juste le temps pour nous de se procurer quelques boissons maltées afin de savourer encore mieux le trajet en train.



Nous sommes finalement de retour à Neuchâtel à 18h, un brin-fatigués et malodorants certes, mais remplis de joie et de magnifiques souvenirs de ce super weekend qui fût, il faut bien le dire, une vraie réussite. Merci à nos chefs de course, Lucie et Jonas, qui ont rendu possible cette aventure. Vous avez été au top ! Merci à tous les participants qui ont tous été super sympas, agréables, drôles et de bonne humeur, merci au CAS et à la section neuchâteloise qui rendent nos weekends en montagne si beaux.



Luc Anselmo



 


Zeige Album

2019-03-30-3-jours-de-rando-en-suisse-centrale-ur-gl

Zeige Album

Alphubel (4206m) en traversée par Täschhütte

1 mars fin de la saison ski dans le Jura. Peinant à me remettre de cette nouvelle je zone sur le programme du cas et decouvre: 30 mars alphubel à la journée. Banco et puis je n'ai pas encore fait de 4000m super occasion!

Rendez vous sur le quai de la gare à 5h50 et première épreuve : pas moins de 3 groupes avaient rendez vous ce matin là. Au jeu trouve ton chef de course je finis par identifier Baptiste. Patrick notre second chef de course est déjà présent.  Simon lui a  essayé d'esquiver la course  en prétendant une panne de réveil. Pas de bol Baptiste a anticipé et est venu sonner chez lui du coup Simon arrive en courant.



Le reste de la fine équipe est composée de Luis, Marcella, Solene, Josselin. Melanie et Thierry se joignent à nous à Saas Fee. 



Nous prenons les cabines poir langflue et pieds sur le glacier. Pour une raison obscure Patrick est puni et hérite de Luis et moi même dans sa cordée. Les 2 premières heures se passent sous un grand ciel bleu (comme toute la course) et par une forte chaleur. Nous nous plaignons aux chefs de courses : où sont les -10' attendus ? A force de plaintes nous sommes exaucés et un vent frais nous force à remettre veste et gants. Pendant ce temps là tout le monde se demande si nous devrons mettre les crampons pour la dernière partie et certains skieurs peu hardi apprehendent le s4 de la descente.



Cependant la nature étant bien faite nos interrogations se transforment vite en transe meditative : l'effet de l'altitude se fait sentir.



Munis de nos couteaux nous attaquons cette fameuse pente les conventions s'enchaînent et afin de reprendre notre souffle nous accusons la corde de nous ralentir dans cette manipulation : stop! La corde est prise dans mes stops skis! Ou : tu peux m'aider ? Mon piolet m'empêche de mettre la corde à  l'aval.  Cependant les faits sont là : nous progressons aussi vite que mes forces s'épuisent. Étant pas loin de jeter l éponge, j'entends Luis m'encourager : " tiens bon! Regarde des pingouins nous sommes presque au sommet" effectivement l'apparition d hallucinations témoigne que nous avons passé les 4175m et donc que le sommet est proche.



Au 2sommet une vue splendide nous accueille. Le cervin est magnifique nous prenons donc la pose devant puis nous abordons la descente. Le court passage en s4 se passe bien et la neige bien que changeante est globalement bonne.



 



Ravis de ce succès nous achetons des bières à Visp et célébrons cette journée comme il se doit dans le train pour bern



Merci Baptiste et Simon pour cette magnifique journée en montagne en bonne compagnie !



 



Josselin 


Zeige Album

Traversée Arolla-Zermatt par "notre" cabane Bertol

Tout d’abord, un immense MERCI à Vincent et Christophe pour ce superbe week-end alpin !

Après un réveil quelque peu brutal, samedi à l’aube, nous voici en route pour Arolla. Quelques heures de train permettent à notre équipe de faire connaissance et de permettre au soleil de se faire la part belle.



A 10:00, les skis aux pieds, notre débutons avec une belle mise en jambe. En “fond d’écran” se dresse le Mont Collon, sur la droite Le Pigne et à gauche l’Aiguille de la Tza, l’ascension se fait aisément. Après une brève séquence émotion où “il ne vaut mieux pas tomber”, l’équipe s’arrête pour une belle pause bien méritée, au soleil.



Au loin, en tout petit, se dresse déjà “notre cabane”. La pause terminée, l’ascension reprend. Les conditions sont fantastiques et la montée à Bertol se fait sans difficulté. Nos chefs de course impriment un rythme régulier et agréable pour tous, le bonheur !



L’épreuve des échelles passée, nous profitons d’un petit répit au “clocher”, avant un copieux repas, dans une ambiance de rires et d’anecdotes...  La cabane est animée, aucun des 80 lit ne reste froid, cette nuit. Difficile d’imaginer qu’autant de personnes tiennent sur une si petite surface !!



La gardienne nous annonce qu’il n’y aura pas d’heure d’été pour les petits déjeuners, quelle chance !



Après une nuit… en cabane, notre joyeuse équipe se remet en route. Objectif  Le sommet de Tête Blanche. L’épreuve des échelles “second round”, puis nous voilà déjà sur le glacier bien bouché, des cordées progressent au loin. L’immensité du lieu et le silence nous entourent.



L’ascension n’est pas longue “un Chasseron et demi”, nous dit-on... Cependant, l’altitude se fait sentir, un vent froid vient mordre la peau et transperse les gants. Quelques maux de tête, les jambes lourdes et le souffle court, nous avançons à pas lents mais réguliers.



Arrivés au sommet notre souffle est coupé par la splendeur du panorama : Cervin, Dent d’Hérens, Mont-Rose etc... se dressent face à nous.



Pour ne rien gâcher, de magnifiques conditions de neige se sont ajoutées au décor lunaire du glacier, pour une splendide et longue descente sur Zermatt.



Merci à toute l’équipe pour ce magnifique week-end ensemble !



Christine pour le récit



 


Zeige Album

2019-04-04-hersberg-ormalingen-par-sissacherfluh-et-farnsburg

Zeige Album

2019-04-06-cours-de-grimpe-