Les Courses > Sentier du réservoir
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Sunniberg (chaîne de la Simmeflue)

Récit de course: 

« La météo reste capricieuse. Elle nous promet un tout petit peu de mouille le matin, mais tellement peu que l’on ne verra rien. La course est donc confirmée » s’exprimait René, le chef de course, dans son mail.



A ces mots, aucun participant n’osait encore y croire lors du trajet, en particulier sur l’autoroute en direction de Berne. En effet, notre récit débute dans un décor composé d’un ciel noir, de pluies torrentielles, et d’essuie-glaces qui s’affolent. « C’est cuit ! » se dit l’équipe. Et les voilà qui discutent : « Mais le plan B, c’est quoi exactement ? – Le Dos d’âne – trop tard ! ou les Gorges de Giesbach On verra bien ! »



Quel changement en arrivant à Brodhüs (626m), petit village situé non loin de Wimmis. Accueillis par un sol légèrement mouillé, nos aventuriers constatent immédiatement l’absence de pluie. « Même pas une goutte ! » s’exclama l’un d’entre eux.



C’est donc le cœur léger que nous retrouvons nos protagonistes casqués pratiquant un chemin en zigzag dans la forêt du Chienberg. Un sentier qui se complexifie par endroits, parfois raide, parfois escarpé, mais toujours très bien aménagé. C’est ainsi que nos randonneurs gravissent la montagne à l’aide de câbles en acier et de marches taillées dans la roche, mais aussi grâce au coup de main des guides.



Une halte se fait au « Nid d’aigle » – une belle grotte mentionnée par la doyenne Ida, qui s’est déjà attelée à cette ascension plusieurs fois.



Quelques gorgées d’eau plus tard, nos marcheurs reprennent le chemin. Après le petit couloir boisé les conduisant au Grippelisattel, ils affrontent ensuite une arrête et par un rocher, sont rendus au sommet de la Croix du Sunnighorn. Et voici les cris de joie et les félicitations qui éclatent : « J’adore ça – Cette montée est un vrai bonheur - C’est sûr, je reviendrai ! », suivis d’un calme que seul la Montagne sait apporter. Nos braves compagnons en profitent pour prendre un bain de soleil bien mérité et contempler le paysage : Wimmis en profondeur, le lac de Thoune et le Simmental, ainsi que le Niesen encore enneigé les saluent alors que les trois Majestueux leur cachent leurs visages.



C’est sur le chemin du retour, pleins de souvenir et d’émotions, que nous laissons nos courageux randonneurs descendre par la forêt pendant que nous terminons ce récit.



Mille mercis à René et Adrien d’avoir pris la décision de maintenir cette course malgré la météo menaçante. Bravo aux guides expérimentés !



Malgorzata


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Arête des Sommêtres

Départ 08:30 de la gare de Neuchâtel à 5 en direction du Noirmont. Sont de la partie : Delphine, Claudine (et non Claudette s.v.p), Abson et nos deux chefs de course Christelle et Christophe.

La journée commence en douceur avec cafés, jus de fruits et de succulentes pâtisseries dans un établissement bien fréquenté du coin. Puis on se met en route à travers champs et forêts pour l’arête des Sommêtres, notre objectif du jour.



A notre arrivée 3 cordées du CAS de Burgdorf étaient déjà au pied de la voie, on se dit tous intérieurement que la journée va être longue. On s’encorde et attend que nos compères suisses allemands libèrent la voie. C’est long, on a froid, on discute de choses et d’autres en attendant…



Pis c’est parti, les longueurs s’enchainent sans trop de difficultés au milieu des gentianes, c’est vraiment de la grimpe plaisir. Le soleil nous fait l’honneur de sa présence et la température est agréable.



Ça bouchonne  dans les passages plus délicats. On en profite pour papoter, prendre des photos, se ravitailler, et faire connaissance avec la cordée de derrière qui est partie sans dégaine et doit bricoler avec le matériel qu’elle a. A mi-chemin les chefs de course proposent généreusement aux « participants » de passer devant et les « coach » à distance. La Cheminée, le Rasoir, la Croix et c’est fini !



On sort de l’arête à passé 17h, c’était jour de grande affluence ! Encore un crochet au Noirmont chez Mme Godat qui nous accueille chaleureusement chez elle avec cake et gâteau maison. Nous rigolons beaucoup, puis c’est l’heure de rentrer… Une bien belle journée dans ce canton du Jura très accueillant !



Abson pour le récit


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Escalade au Pont de Pérolles (FR)

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Passwang

Récit de course Passwang   Mary-Jeanne et Geneviève  27.05.2019

De bon matin, 06h15 à la gare de Neuchâtel,  nous prenons le train pour Balsthal, puis le bus pour Passwang, où débute notre randonnée dans le parc naturel du Thal, en direction de la crête du Sunnenberg,  que nous allons longer. Cette partie du Jura est très accidentée, avec de vertigineuses parois,  sur les sommets desquelles sont réparties  4 ou 5 grandes croix en bois. Plusieurs alpages sont déjà ouverts, et nous pouvons y prendre nos 10 heures, un café accompagné d’un bon biscuit aux noisettes, (Ida en demande un deuxième  mais ne le recevra pas, Malgo a faim et entame déjà son sandwich de midi).  C’est aussi l’occasion, d’observer les nids d’hirondelles, sous les toits et ces dernières en pleine action de nourrissage, virevoltant et parfois n’atteignant pas leur but.  Puis d’un rythme soutenu, imprimé par Mary-Jeanne, qui pourtant se déclarait peu entraînée, nous poursuivons  jusqu’au Scheltenpass, col qui nous conduit à Zentner, puis dans la vallée de Tannematt.  Après le  Sunnenberg, ses chemins variés entre pâturages, forêts et  crêtes, nous attendent  les Wolfschlucht, de grandioses gorges, profondes, surmontées d’impressionnantes parois rocheuses, dans une nature très sauvage.  Difficile  de se croire dans notre Jura ! C’est avec deux heures d’avance que nous atteignons Hammerain, pour prendre le bus jusqu’à Gänsbrunnen, puis de là, le train jusqu’à Neuchâtel. Sur la terrasse de l’Hôtel Alpes et Lac,  un dernier verre rassemble le groupe après cette magnifique course pour laquelle nous remercions chaleureusement nos deux organisatrices, qui avaient commandé une météo des plus agréable.



                                                                                               Christiane