Les Courses > Sentier du réservoir
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Longues voies au soleil près de Chamonix

Les prévisions de la météo étaient  mauvaises, mais le moral ensoleillé. Nous eûmes raison.

Cinq clubistes s’entassèrent dans un seul véhicule en direction de la falaise des Chéserys, après le Col des Montets : une falaise de 150m en face sud avec de nombreuses voies entre 4+ et 6a.



Samedi : deux belles voies : 



La « Voie bleue » en 5b/5c avec une dulfer mémorable de l’avis des guides locaux et une deuxième voie plus facile, l’ « EHM », interrompue près de la fin par un violent orage.



Heureusement, nous dormîmes dans le Chalet du CAF au Tour au sec, en remplacement d’un camping sauvage inconfortable. Ce chalet offre un rapport qualité/prix imbattable : 40 euros en demi-pension, avec un accueil chaleureux et une nourriture savoureuse.



Dimanche : nous gravîmes l’Eperon du Dard à la Dyure entre Champex et Martigny : 350m d’escalade ludique en dalle et arête, sauf les deux premières longueurs plus difficiles que ne le suggère le topo, surtout par condition mouillée.



Attention, la descente nécessite 80mn et de bonnes semelles pour affronter le chemin escarpé !



Bref, bravo à Abson, Camille, Anne-Lise et Michael pour leur endurance et leur qualité de chef de course. (Le passé simple renvoie à une discussion sur sa pertinence!)



Jean-Michel


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Lobhörner en boucle

Tour des Lobhörner, Lundi 17 juin 2019

Départ très matinal pour Isenfluh.Les bouchons du contournement de Berne ne handicapent le temps de parcours et nous arrivons à 8h30 au départ du petit télécabine de 7 places auto piloté pour Sulwald à 1500m. François nous mène d'un pas allègre à l'alpage de Suls 400m plus haut. De là nous profitons de notre premier point de vue sur la chaïne des Lobhörner.Sans la présence du trio Eiger,Mönch,Jungfrau on pourrait imaginer un paysage des Dolomites.En cette mi-juin d'innombrables névés semblent barrer notre parcours et nous attaquons le contournement du Grosses Lobhorn sans être certains de pouvoir suivre le tracé prévu.Après un passage délicat de pierriers instables, nous atteignons le sommet du Kleines Lobhorn à 2520m.La descente sur l'arête de Sulegg s'annonce délicate sur un sentier où l'équipement d'été n'a pas encore été mis en place.La perspicacité de René pour trouver les meilleurs passages entre champs de neige mouillée et rochers nous permet d'atteindre le Höli Sullegg par une arête exposée où le regard porte à 360° du lac de Thoune, lac de Brienz et massif des Bernoises.Pour rejoindre la Lobhornhütte nous devons traverser une pente de neige profonde selon le style de chacun.. glissades sur les fesses ou sur les pieds de manière très experte et contrôlée.. Une bonne partie de rigolades avant de rejoindre le sentier du matin et reprendre le télé pour Isenfluh.



Merci à nos chefs de course, René et François, pour cette journée si réussie où soleil,beau parcours,vues splendides,bonne humeur étaient réunis.


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Basse Engadine en étoile

Mardi 18 juin

Nous nous retrouvons à huit au départ pour la Basse Engadine, enfin !



A Scuol, en fin de matinée, nous piqueniquons sur la terrasse de l’hôtel Altana, recherchant l’ombre car le soleil est chaud.



Après une montée jusqu’à Tarasp Fontana, au pied du château perché sur un éperon rocheux, nous traversons le village et ses belles maisons aux façades décorées « à la grisonne ». Puis, nous continuons au-dessus de la Lai da Tarasp faisant une belle boucle à travers pins et mélèzes jusqu’au Lai Nair et ses marais protégés. Des renseignements pittoresques sur la vie amoureuse des salamandres et des crapauds accoucheurs agrémentent de façon inattendue notre pause boisson.



La balade se termine en traversant des passerelles qui enjambent la Clemgia et l’Inn, toutes deux aux eaux agitées, grises et dégageant une odeur d’argile des glaciers.



Geneviève et Simone



Mercredi 19 juin



Après le petit-déjeuner, nous prenons le bus – le train – et de nouveau le bus pour nous rendre à l'Ofenpass. La randonnée commence sous le couvert d’une forêt d’arolles. Il me semble entendre le casse-noix. Plus tard, c’est le chant du coucou qui nous accompagnera. Maintenant nous crapahutons à travers les bruyères. Les fleurs abondent : pensées jaunes et bleues, anémones soufrées et pulsatiles, petites gentianes et gentianes de Clusius ? (bleue jusqu’au centre) primevères farineuses….un arc-en-ciel de couleurs.



On photographie à tour-de-bras. Nadia nous explique qu’on n’est pas là pour la botanique, ok, mais comment résister à tant de beautés.



Arrêt boisson bienvenu à l’alpage Champatsch, puis montée jusqu’au col de Costainas, 2251m. La vue panoramique sur les montagnes environnantes est magnifique. Au creux de la vallée, la rivière regorge d’eau. Nous n’allons pas tarder à pique-niquer à son abord.



L’après-midi nous réserve encore de belles surprises : ânes – poneys – chevaux. Ils nous font la fête car nous avons encore quelques carottes en réserve à leur offrir – et des vaches de toutes races, dont des rhétiques et des yaks.



Par endroits sur le sentier, telles des grenouilles, nous sautons de pierres en pierres, espérant vainement garder les pieds secs, car l’eau ruisselle de partout. Le peu de randonneurs nous étonne. De ce côté-ci de la montagne, les arolles sont malades.



Nous avons traîné, le bus de 15h15 est loin depuis longtemps mais nous avons le temps de profiter d’une boisson fraîche au restaurant avant celui de 17h15.



Merci Nadia pour cette belle course.



Irène et Elsebet



Jeudi 20 juin 



Par un beau soleil nous montons tous – Heinz nous accompagne- en télécabine à Naluns.



Nous cheminons parmi les anémones soufrées et les prairies fleuries vers Prui. Nadia a décidé de tester tous les bancs, nous l’imitons. Nous découvrons à l’envers l’histoire de Florina et de son frère Ursli dans « Flurina et l’oisillon sauvage » de Selina Chönz illustrée par Aloïs Cariget. Nos âmes d’enfants sont comblées par cette belle histoire qui pour nous se termine par un café sur la terrasse ensoleillée de Prui.



Notre marche continue par Ftan et comme il se met à pleuvoir quelques gouttes, nous visitons la galerie de la céramiste Marianna Melcher qui nous enchante par sa créavité. Après un pique-nique, alignés à l’abri de la pluie devant un hôtel fermé, notre chemin nous ramène à Scuol sous un ciel menaçant et des averses intermittentes.



L’après-midi libre nous permet de visiter Scuol, village surprenant à chaque coin de rue par ses belles maisons engadinoises ornées de grafitti. Nous découvrons encore la place du Buglgrond et nous désaltérons à la fontaine d’eau minérale férugineuse, délicieuse.



Mary-Jeanne et Simone



Vendredi 21 juin



La météo étant incertaine, Nadia nous propose un itinéraire « à tiroirs » pouvant être raccourci au besoin. Nous quittons notre base à 8h10, avec le car postal qui nous conduit à Val Sinestra.



Premier bonus de la journée : la compétence et l’amabilité du chauffeur qui faufile notre gros véhicule, de mains de maître, sur des routes à peine plus larges que lui (le véhicule !), en marche avant et en marche arrière, tout en nous donnant des informations utiles et intéressantes, en français ! Le personnel de Car Postal, lui, est excellent !



Deuxième bonus : à peine descendus du car, nous tombons, au bord du sentier, sur de superbes Sabots de Venus parfaitement en fleurs. Nous retrouverons d’ailleurs cette plante, si rare, tout au long de la matinée.



Troisième bonus : deux ponts suspendus, joliment réalisés, par-dessus la Brancla, qui, comme tous les torrents que nous avons rencontrés durant la semaine, charrie énormément d’eau. Spectacle toujours rafraîchissant. Et un peu plus haut, un pont tout neuf mais pas suspendu. Le forestier, en tournée d’inspection, nous précise espérer que sa durée de vie (du pont !) sera supérieure à son prédécesseur, qui n’a duré que dix ans !



Quatrième bonus : Hof Zuort, une magnifique maison engadinoise, dans un hameau improbable... Accueil sympa et café.



Nous reprenons le sentier vers Vnà, à flanc de coteau avec de superbes échappées vers la vallée et les sommets d’en face. Pique-nique sur deux bancs, juste avant d’arriver au village. A Vnà, nous nous arrêtons à la pension du coin pour transmettre les salutations dont nous avait chargé la famille Lehmann, nos hôteliers à Scuol. Café et tourte aux noix. Nous avons appris par après que ce n’étaient pas les bons destinataires, mais le patron n’a fait semblant de rien !



Depuis Vnà, nous rejoignons Ramosch par le plus court chemin, la pluie menaçant. Nous n’avons finalement essuyé que quelques gouttes avant le retour en car postal à notre base.



 Les chiffres du jour :





  • Distance : 16.4 km




  • Temps de déplacement : 3h54




  • Dénivelé : +450/-730





Werner



Samedi 22 juin



Il a plu toute la nuit, et ce matin, l'averse continue ; le brouillard empêche toute vue dans les hauteurs.



D'un commun accord avec le groupe, nous renonçons à une dernière rando et la plupart des participants rentre à Neuchâtel plus tôt que prévu. Avant de reprendre leur train, quelques-uns font encore la visite de Guarda, qui va faire sa Fête des Fontaines sous la pluie !



En conclusion, ce fut une très belle semaine, dans une région magnifique, riche à découvrir, tant par ses paysages, ses superbes villages et l'amabilité incroyable de sa population.



Nadia


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Brügg-tulipier d'Orpund-Büren an der Aare

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Iseltwald Giessbach Schweibenalp en boucle

Magnifique course.

Chutes avec un débit maximum, un peu triste quand on pense que les glaciers fondent à tout allure


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Goulottes au Mont Blanc

« Première sortie avec le CAS Neuch’ pour votre narrateur; je rencontre pour la premièr 

fois Ludo, John et Rolf, 3 chefs de course rien que pour moi, le luxe! 



Nous prenons la route, petite pause café puis montée dans la vallée du Reichenbach. Nous préparons le matériel et définissons les binômes, je serai avec John.



La marche d’approche est agréable quoi qu’un peut fraîche, normal, nous sommes encore dans l’ombre.



Après 1h15 nous arrivons au pied de la voie, elle démarre très gentillement. Nous progresserons en corde tendue jusqu’au sommet du petit Simelistock.



Un rappel nous permet de prendre pieds sur le col qui nous permettra d’atteindre le point culminant de notre itinéraire.



Dès lors, la voie est assez exposée et un peu plus technique, il est temps de se mettre en mode « grimpe ». Le rocher est sain, bien qu’un peu patiné par endroit. Ainsi après 4 longueurs, dont la dernière sur le fil de l’arête sommital, nous prenons pieds sur une dalle horizontale dont le relais est mal équipé.



Quelques lignes gribouillées dans le gipfelbuch puis nous entammons une série de rappel jusqu’au Simelisattel. Encore un rappel et nous prenons pieds sur une dalle inclinée assez délicate entrecoupée de ruissellements des névés amonts. Le dernier rappel nous mène sur le plateau verdoyant de l’Oschsetal. 



On aperçoit déjà la cabane de l’Engelhorn et sa bière providentielle ainsi que ses commodités. Une excellente course réalisée en un peu moins de 9h (collation comprise) et une météo de rêve pour la cordée Helvético-Germano-Britanique.



Fred Pereira pour le CAS neuchâtel. »