Les Courses > Sentier du réservoir
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Dent d'Hérens (4171m) : Arête de Tiefmatten

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Deux Jours à Taney - Le Grammont - Les Cornettes

Premier jour:     le Grammont par la Croix de la Lé

Nous sommes huit randonneurs à nous retrouver au parking du Flon (Miex) à 8 heures. Après un départ tranquille pour accéder au lac Taney, nous faisons une pause café au refuge du Grammont où nous passerons la nuit. Nous reprenons notre chemin dans une belle forêt verdoyante en amont du lac. La suite de l’ascension se fait plus escarpée dans un terrain plus sec jusqu’à la Dérotchia et par la suite plus caillouteux. La vue sur le lac Léman et la Riviera depuis la Croix de la Lé est époustouflante. Afin de rejoindre notre objectif par la crête, quelques passages sont assez vertigineux. Certaines vont s’en souvenir! Un magnifique panorama à 360 degrés s’offre à nous au sommet du Grammont culminant à 2171 mètres. Le temps est au beau fixe mais les cimes alentours sont un peu voilées. Tout au long du chemin, nous avons pu admirer de nombreuses fleurs: joubarbes, asters, ancolies, lis martagon, orchidées, pulsatilles, gentianes pourpres, etc. La longue descente par le col des Crosses met nos jambes à rude épreuve. Tout le monde est bien content de faire trempette dans l’eau du lac Taney qui a tout de même 19 degrés. Nous partageons un succulent repas dans la bonne humeur avant d’aller nous coucher.

Un grand merci à Bruno pour cette magnifique journée organisée de mains de maître et à tous les participants pour la sympathique ambiance.



Rédactrice : Maud Rota



Deuxième jour:     Taney - Les Cornettes de Bises - Le Flon

 

Samedi matin, départ de Taney à 08.00 pour s’attaquer aux Cornettes de Bise via un petit saut au col de Lovenex avec sa vue magnifique sur le lac Léman.

Avant d’y arriver, Bruno nous propose un petit arrêt avant l’alpage de Loz afin de nous exposer une courte mais très enrichissante présentation sur la dernière période glaciaire vieille d’environ 20’000 ans et ses différentes roches. Merci à Edgar pour ses interventions diverses afin de nous apporter ses précieuses connaissances géologiques.

Col de Lovenex admiré, nous nous sommes dirigés vers un petit chemin calcaire qui servait, il y a quelques années, à l’estivage des troupeaux durant la période d’été. Ce dernier nous a amené au pied du grand sommet des Cornettes de Bises.

La montée s’est faite au travers de lapiaz et de petits névés pour atteindre un petit sentier à flanc de falaise qui était assez abrupt et, par endroit, un peu glissant. Mais Bruno a su gérer d’une main de maître tout son petit groupe, n’oubliant pas de nous rappeler régulièrement, de bien rester concentrer.

Nous progressons lentement vers la dernière partie de la montée qui se dévoile raide et caillouteuse tout en nous privilégiant de superbes décors.

Voilà, le point culminant (2’431 m) du sommet des Cornettes de Bises est atteint dans la bonne humeur. Un paysage magnifique à 360 degrés s’offre à nous. Époustouflant !

Choucas et vautours fauves nous gratifient d’un spectacle des plus grandioses.

Une fois rassasiés, nous devons penser à redescendre direction le Col de Verne (1’831 m).

Un dénivelé non négligeable nous attend mais Bruno sait motiver ses troupes.

Même fatiguées, nous sommes de vraies gazelles et les hommes, de vrais bouquetins !

En parlant de bouquetins, dame nature nous a réservé un spectacle de toute beauté. Plusieurs de ceux-ci se trouvaient juste à quelques mètres du groupe et nous en avons pris plein les mirettes.

On pointe dans les temps au Col de Verne ou une petite pause s’impose avant d’entamer le dernier bout de cette descente, et pas des moindre puisque le dénivelé négatif affichait encore 800 m jusqu’au Flon.

17h00 tapante, arrivée au parking du Flon. Objectif atteint pour Bruno, ramener sain et sauf son petit groupe de montagnards chevronnés et, le tout, dans une magnifique bonne humeur. Nous avons toutes et tous été fiers d’avoir pu se surpasser et sortir de notre zone de confort avec l’appui de Bruno.

Nous sommes unanimes en disant que nous avons vécu là, une expérience fabuleuse tant sur le plan du dépassement de soi que sur le plan humain !

Cohésion, solidarité et partage au sein du groupe ont été les points importants qui sont ressortis de ces deux journées.

Nous félicitons Bruno pour sa qualité d’organisation, sa gestion du groupe dans les diverses situations rencontrées, son écoute auprès des participants ainsi que le choix de l’itinéraire.

Tout au long de cette randonnée, nous avons eu le privilège de recevoir nombres d’explications intéressantes relatives à la faune et la flore traversées.

N’oublions pas de remercier Maud qui nous a généreusement fait profiter de ses excellentes connaissances sur la flore sauvage.

Nous sommes toutes et tous impatients de pouvoir repartir gambader sur nos beaux sentiers de montagne.



Rédactrice : Laurence Jacquet



 


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Un 4000 au pied du Mont-Blanc

Un 4000 au pied du Mont-Blanc.

Tout le monde ayant bien réussi à se lever samedi 20 juillet dernier, nous nous sommes retrouvés au relais du Grand-St.-Bernard. Chacun a, semble-t-il, une acceptation différente pour les tartes aux fruits. Moral et météo au beau fixe. Deux petits cols plus loin, on prend le téléphérique pour l’Aiguille du Midi. C’est quand même impressionnant la vitesse à laquelle on passe de 1000 à 3800 mètres d’altitude. Passé le portillon de départ, on s’équipe avec les crampons et on enlève les gommes du pickel (dit aussi picrou). Piolet, pioche et autre peutsche, c’est autre chose dans notre canton….



On est directement dans le bain avec une arête descendante assez étroite et pas piquée des vers. Après cette mise en bouche, on se déplace sur le glacier en direction de la cabane des Cosmiques. Stop - picnic sous un soleil radieux. Super vue sur le gros Rognon, la dent du Géant et les Grandes-Jorasses. Mais aussi le Dôme du Goûter, et on les devine plus qu’autre chose, les Mont Blanc. J’y reviendrai plus loin.



On utilise l’après-midi intelligemment pour revoir les encordements et les nœuds. Baptiste et Simon nous drillent au maniement du prussik et de la boîte aux lettres. Ça fait du bien de revoir ça et de se rendre compte de la réalité quand on reste 10 minutes assis sur son picrou pour un ancrage provisoire. À force de lessives, les fonds de culottes ne sont plus trop étanches…



On monte aux Cosmiques où une équipe jeune et dynamique nous accueille. Nos excellents GO’s nous font un topo :




  • lever à 1:00 pour la grande traversée. Ce n’est honnêtement pas pour nous.

  • lever à 3:00 pour le Mont (Blanc) Maudit. C’est le plan A

  • lever à 3:00 pour le Mont Blanc du Tacul. C’est le plan B



Après un excellent repas, soupe, cuisse de poulet, couscous et ratatouille concocté par les petits jeunes des Cosmiques, tout le monde au lit.



Les voiles nuageux de l’après-midi étant devenus un peu plus épais et foncés, on a pris le p’tit déj dans une ambiance disco avec l’orchestre Wind & Fire. Et aussi une belle roille. On voyait des cordées au pied ou au-dessus de la grosse rimaye. Un peu angoissant quand même. On se presse de retrouver le dessous de la couverture et finir le concert de ronflement interrompu.



Nous quittons les Cosmiques vers les 7:00 avec le Mont Blanc du Tacul en point de mire. Le ciel ayant retrouvé des couleurs, on était plutôt ambiance Rising Sun… Mais alors avec un de ces vents. Brrrrrr.



Les coulées de glace et leur bruit caractéristique observé la veille, le vent et la marche sous les énormes séracs ont marqué les esprits. On arrive au pied de la rimaye numéro 1 où une échelle de corde nous tend les bras. Las, après avoir repris son souffle - on est quand même 3800m - et un conciliabule, il est décidé de rebrousser chemin.



C’était sans compter la souplesse d’esprit de Baptiste et Simon qui nous ont alors immédiatement dégoté un plan C !



Une magnifique rimaye plus au sud nous a offert un terrain de jeu pour le reste de la matinée. Nous avons donc bien passé une RIMAYE. On peut aussi dire rimaille ou encore rimaie. Merci wiki.



Retour vers l’aiguille du Midi. Après avoir négocié élégamment l’arête du téléphérique, la terrasse panoramique porte vraiment bien son nom. On pourrait rester des heures à contempler notre croissant alpin.



Vite on se faufile entre des cohortes de japonais et de tchadors pendant qu’il n’y a pas trop d’attente pour redescendre sur Cham. Toujours selon les conseils avisés de Baptiste et Simon, on dégote la « Potinière » sur le pode de Cham. Service continu au pays des gilets jaunes, tartiflette et compagnie, que du bonheur !



Mais aussi tous ensemble, pas de blessés et plein de bonne humeur. Savoir renoncer est pure sagesse.



Un immense MERCI à nos deux accompagnateurs tellement au taquet sans jamais se prendre la tête et à l’écoute de leurs « clients » en toutes circonstances… Un vrai cadeau, ce week-end avec eux !!



D’ailleurs… on a déjà pris rendez-vous pour une course en 2020 avec eux !!



Lignières, juillet 2019. jibé


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Naafkopf et frontières orientales

Récit de Christiane & Co

Lundi : Dès potron minet nous partons pour l’extrême est de la Suisse et arrivons à Egli Fanas en téléphérique. Un joli sentier nous mène dans les pâturages, le long d’une paroi rocheuse impressionnante. Nous  passons près d’un ancien moulin, où les troncs étaient amenée et débités sur place. De là dernière petite montée, chacun à son rythme, à la Schesaplana Hütte(1908 m) où l’accueil est très chaleureux. Souper au soleil, sur la terrasse.



Mardi : Nous partons à 07h30, sous un ciel sans nuage, comme du reste la veille, à flan de coteau, accompagnés d’un troupeau de moutons bêlant à tue-tête, surveillés par deux patous non menaçants. Arrivés au col Gross Fürga, faisant frontière avec l’Autriche, nous découvrons le Naafkopf (2569m) au loin, dont l’ascension nous est promise par Jacques. Son sommet est au carrefour de la Suisse, l’Autriche, et le Lichtenstein, ainsi le rendez-vous de nombreux bouquetins, dont les crottes très malodorantes, ne nous ont pas permis d’y rester longtemps. Par la suite, agréable descente en direction de la Pfälzer Hütte FL,(2108m), parsemée de quelques névés. Nous terminons la journée par un très beau coucher de soleil.



Mercredi : Départ à 07h45, par un très joli sentier aérien, en direction de l’Augstenberg, que nous gravissons. La vue y est époustouflante, à 360° des montagnes dont quelques unes sont reconnues, le Säntis, les montagnes du Toggenburg et les Churfirsten. Arrivés à Sareis,  nous prenons le télésiège pour Malbun (FL) . Le lard Malbuner, bien connu dans nos magasins vient de cette région. Une collation, sur une terrasse ensoleillée,  salades pour les uns, glaces et pâtisseries pour les autres est très appréciée.



Les 8 marcheuses et le marcheur remercient infiniment nos deux chefs de course, pour le choix des randonnées , la logistique parfaite. L’ambiance a été très chaleureuse, parfois taquine ! Nous avons beaucoup ri !  Merci encore. 



 


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Chrindi par Cheibehore - Stockhorn - Chrindi

Stockhorn par Chindri

Par une belle matinée estivale, notre groupe de 8 randonneuses a pris le train de Neuchâtel à Erlenbach dans le Simmental. Notre but du jour étant de gravir les quelques 1000m de dénivelés qui mènent au Stockhorn.



Nous traversons le pittoresque village d’Erlenbach, aux maisons bernoises typiques et soignées avec un regard un peu plus appuyé pour le magnifique clocher en bois de l’église romane.



Le téléphérique nous attend un peu plus loin et nous dépose d’un bond à Chrindi, le départ de la course.



Le ciel est clair et dégagé. Le sentier embaume d’agréables odeurs végétales après la pluie et nous offre une magnifique vue plongeante sur le Hinderstockesee aux couleurs émeraudes. De nombreux pêcheurs à la ligne s’adonnent déjà à leur sport favori.



Le parcours en direction de l’Oberstockesee est varié, alternant sentiers forestiers et prés fleuris. Le panorama sur le Simmental et les Alpes bernoises nous réjouissent.



Nous contournons le lac, endroit privilégié pour les pics-nics familiaux, pour nous glisser sur un splendide chemin ombragé et luxuriant qui nous permettra de grimper au Stockhorn depuis le versant Nord, direction Oberstockenalp et Walalp.



La pause pic-nic est courte mais elle nous a permis d’observer de nombreuses marmottes bien dodues et c’est plein d’énergie que nous entamons notre ascension. Le sentier est tout neuf, aménagé avec des escaliers à flan de coteau. Nos quadriceps sont ainsi mis à l’épreuve mais nous persévérons d’un bon pas.



Au deux tiers de la montée, nous sommes baignés par la fraîcheur des nuages qui s’accrochent aux rochers… Au sommet, nous trouvons une vue splendide sur le Lac de Thoune et ses environs. Malheureusement, les aléas de la météo ne nous permettent pas de voir l’ensemble du panorama souhaité.



Néanmoins, nous sommes toutes heureuses d’avoir passé une si belle journée ensemble, dans une ambiance joyeuse et amicale. Et j’espère que chacune d’entre nous aura récolté sur ce chemin, de petites choses qui rendent la vie si belle.



Merci à Katy et Christine pour cette belle sortie ! Et à vous toutes pour votre accueil et le partage authentique.



Anne Sandoz


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