Les Courses > Sentier du réservoir
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Première de cordée

Cinq Miss au Weissmies (17- 18 aôut 2019)

Une aventure féérique



 



Chacune se lève de bon matin pour prendre le train aux alentours de 6h. Florence, Lydiane et Delphine montent à Neuchâtel, Larissa à Moutier et Béa à Lausanne. Le groupe est au complet à Viège, où nous embarquons dans le bus qui nous emmène jusqu’à Saas-Almagell. Nous nous mettons en route 15 minutes après le coup des 9 heures, pour les 1200m de dénivelé qui nous attendent. Une petite traversée du village pour atteindre le sentier qui monte à travers la forêt, avant de nous mener le long d’un joli torrent. Un premier petit exercice de première « de cordée » sur la fin de la montée pour Larissa, suivie de près par Béa. Toutes les deux se précipitent à la cabane (Almagellerhütte), sans attendre leurs compagnes ! Mais celles-ci ne sauraient tarder. Il est midi, l’heure de se restaurer, de manger les sandwiches, de goûter le Cenovis de Béa et la tarte aux abricots de la cabane.



Le « petit » projet pour l’après-midi sont les belles Dri Horlini, les trois petites cornes, une jolie arête de granit, qui nous enthousiasme. Pour mieux les savourer nous décidons de commencer en douceur. Il est environ 14h, Lydiane, Delphine et Béa forment une cordée, Florence et Larissa une autre. Nos cheffes de course sont très généreuses en explications. Larissa découvre les friends et tente une petite expérience en tête. Delphine s’élance et guide ses deux partenaires. Mais bientôt les choses se corsent, l’escalade devient plus présente, et nos cheffes de course reprennent les devants. Les participantes ne sont pas encore diplômées « premières de cordée » et prennent un peu plus de temps que prévu. Nous mettons environ 5h d’un bout de l’arête à l’autre (camptocamp[1] prévoit 3-4h) et il reste une heure de descente. Lydiane doit donc avertir le gardien de la cabane par téléphone que les cinq miss du CAS de Neuch’ seront en retard pour le souper. En même temps c’est lui qui avait dit que c’était facile, alors que c’est tout de même coté AD (4b>3c) ! Mais bon, peu importe, tout va bien, nous avons toutes eu beaucoup de plaisir et nous sommes heureuses de notre journée bien remplie. Nous posons nos pieds sous la table vers 20h, pour être servies en soupe, salade verte, purée de pommes de terre avec viande ou sauce végétarienne et pour le dessert… du melon ! Nous ne nous attardons pas à table, mais devons tout de même discuter de programme du lendemain pour que chacune y trouve son compte et en tenant compte de la météo. Etant donné les risques d’orage dès midi, nous renonçons à la variante par l’arête de la Rotgrat et optons pour l’arête S/E, qui nous laissera la liberté de faire demi-tour en cas de menace venue du ciel. Nous filons préparer nos sacs pour le lendemain et glissons au plus vite sous la couette.



La sonnerie du réveil nous tire de notre sommeil peu avant 4h, heure à laquelle le petit-déjeuner est servi. Et là, ohlala, quelle mauvaise organisation ! Une file de zombies s’étend à travers toute la salle à manger. Chacun-e attend de recevoir son pot de thé ou de café et de se servir. Une fois cette étape complétée, encore faut-il trouver une place pour s’asseoir… Nous y parvenons et le ventre chargé d’énergie, nous nous élançons à 4h50 en direction de ce sommet tant attendu. A six heures nous atteignons le col, continuons encore quelques minutes individuellement, puis nous arrêtons pour nous équiper et reformer les mêmes cordées que la veille. Cette fois-ci c’est Béa qui prend les devants. Par contre Larissa reste derrière Florence. Nous progressons bien et le ciel reste magnifiquement limpide. Juste avant 10h30 nous atteignons le sommet. Nous n’y faisons qu’une brève pause, mais la magie a le temps d’entrer dans notre cœur. Nous entamons la descente sur l’arête, mais pas dans son entier, car nous choisissons de finir par la neige. Peu après 12h30 nous enlevons les crampons qui nous avaient aidées sur la neige et nous nous désencordons. Nous rejoignons la cabane vers 14h, prenons le temps de manger et de refaire nos sacs avec les affaires laissées à la cabane. 14h45, il est temps de dire au revoir aux montagnes et d’amorcer la descente vers la vallée. Lydiane mène la marche d’un bon pas et promet une pause « retrouvailles » au bord du torrent. C’est là que les alpinistes se transforment en naïades… Rafraîchies, elles poursuivent la descente. Saas-Almagell est atteint à 16h45 et le bus passera nous prendre quelques minutes après 17h. A Viège, nous disons au revoir à Béa, à Berne à Larissa, et l’aventure prend fin.



 



Les femmes alpinistes, capables et sportives ne manquent pas dans le milieu mais elles manquent encore de visibilité; leurs prouesses souvent masquées par celles des hommes. L’alpinisme, à l’origine une pratique très masculine, se féminise bien que les femmes demeurent toujours minoritaires et souvent relayées au rôle de « secondes de cordée ».



https://alpinemag.fr/alpinisme-au-feminin/



 



Merci infiniment aux divinement talentueuses cheffes de course Florence et Lydiane, d’avoir organisé ce week-end offrant un précieux espace pour prendre confiance en nos capacités.



 



Pour le récit de course, Larissa.




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Roche-aux-Crocs petit secteur et grillades

Sortie Roche-aux-Cros 17.08.19 CAS

Départ à 8h00 aux téléskis de la Corbatière (NE) , une première pour moi avec le CAS ! Ça pique un samedi matinmais tout le monde est joyeux et nous faisons rapidement connaissances. Joëlle nous fait part du topo et Vérification du matos..



Des liens se créer très vite en parcourant le trajet (environ 20min) qui nous mène à la roche-aux-Cros. Le cadre est magnifique et le temps est de notre côté. Joëlle et Vanessa nous expliquent les voies et nous formons les groupes. Étant débutant j'ai de beaucoup de chance, car les personnes à mes côtés sont tous bien expérimenté et ils m'expliquent beaucoup de choses. Ils prennent le temps pour me montrer la sécurité, assurer une voie, me « Vacher »et me conseillent pour les prises !… bref juste top et très rassurant. 



Je passe une belle matinée et nous faisons beaucoup de voies. Vers midi nous montons au sommet et nous partageons les grillades et apéro « fromage, jambon viandes séchées » juste extra ! Avec un paysage magique... Nous avons même la magie de voir deux aigles vadrouiller en dessus de nous !!!



Rechargé de calories et de beaux échanges nous descendons plus bas pour grimper sur des roches un peu plus abrupte. Le spot est incroyable et les chemins qui nous y emmènent ont un goût de GR20, en vacances. Notre belle équipe est chaud patate et ils grimpent des voies splendides (6c-7a)…haha…



Je les admirent et regarde leurs techniques, j' essaye une deux voies et ils m’aident bien, me motivent, conseillent, mais je suis un peu beaucoup sec… 



Nous deconnons et parlons de… tout et n'importe quoi, comme des amis de longue date ! C’est vraiment très appréciable. Nous retournons ensuite au départ vers les voitures ou les organisatrices avaient prévues un petit verre sur une terrasse, très convivial ! 



BRAVO et un grand MERCI pour cette belle journée, j'ai rencontré de très belles personnes et passé des moments incroyables !!!



Sincèrement et Sportivement 



Merci 



Steve Rein


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Salbitschijen

Un week-end dans la cabane bondée des Salbitschen, mais sans stress ni problèmes de cohabitation. Tartes d’anthologie. Bravo à toutes celles et ceux qui gèrent la cabane.

Nous avons gravi deux belles voies assez engagées.



Samedi: 6 longeurs sur les 13 que comporte la voie Hüttengrat cotée(4c/4a), mais en fait plutôt (5a+/4b). Equipement correct. Attention, la voie de descente après la 6ème longeur est erronée.



Dimanche : une autre belle voie classique de 11 longueurs : Morgesunnä (5c/4c) . C’est une belle voie en bon rocher avec un équipement parfois exposé. De nouveau, les cotations sont sèches, en fait 1 à 2 degrés plus durs.



Week-end réussi, car tous ceux et celles qui voulaient aller en tête ont pu le faire. Bravo!!!!!



De plus, beau temps, équipe motivée et paysages de rêve.



Toutes et tous jurent de revenir.



Jean-Michel


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Cabane t2

Binn – Binntalhütte

Nuit à la cabane.



Binntalhütte – Bochetta d’Arbola (Albrunpass) – Alpe Devero



8 participantes


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Escalade au Hannibalturm et Gross Bielenhorn

Samedi c‘est parti pour une des belles voies au Hannibalturm. Après une marche d‘approche d‘une heure on se retrouve au pied des voies. on décide de gravir le hannibalturm via la voie hanimoon. 5 longueurs dans un rocher parfait. il y a des dalles, des fissures, un petit toit, donc c’est assez varié. après env 2.5h l‘equine est au sommet et prêt pour le selfie obligatoire sur la „hanibank“. pour descendre on tire des rappels et après une courte discussion on décide de partir pour le hani-chelem, qui veut dire de boire une bière à la sidelenhütte, au col de la furka et à l‘hotel tiefenbach:)

dimanche il fait de nouveau beau et c‘est donc parti pour le deuxième but: l‘are SE du Gross Bielenhorn. Une voie à recommander, car le rocher est beau et l‘ambiance top. On arrive au sommet sans problèmes et on est aussitôt de retour à la cabane. weekend top!


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Escalade et longues voies alpines au Wiwannihorn

Par cette belle matinée, la petite montée à travers le mélèzin remplis nos poumons des senteurs des sous-bois et régale nos palais des saveurs framboisées.

Plus haut, des pierriers résonent le chant des perdrix Bartavelles et, des pelouses, les stridulations des criquets. La Wiwanihütte n’est plus qu’à quelques enjambées.



Sitôt nos sacs délestés de l’inutile nous nous dirigeons vers le secteur Augstkummenhorn où nous nous dispersons sur les voies “Amaryllis” et “Tscharli” avant que le ciel décide de nous rafraîchir d’une fine averse de pluie et nous contraigne à un retrait précoce.



Cette courte ondée n’aura pas eu raison de notre motivation ni pour la grimpe ni pour la sieste! Les dalles du jardin d’escalade nous offrent encore quelques beaux moments.



Au lendemain nous nous partageons sur deux longues voies: une cordée se fera plaisir dans “Steinadlerroute” alors que deux autres rejoignent “Ostgrat”. Au pied de l’arrête nous sommes accueillis par une petite harde de bouquetins et un jeune aigle royal plane au-dessus de nos têtes.



La première longueur de l’arrête Est nous met tout de suite dans l’ambiance mais la suite s’enchainera sans difficulté jusqu’au sommet où nous rejoignons la cordée venu à bout de “Steinadlerroute”. Dans le ciel, un vautour fauve s’élève avec une déconcertante facilité le long des parois abruptes avant de disparaître au loin sans un seul battement d’aile.



Nous rejoignons l’arrête de l’itinéraire de descente puis, d’un rappel, le sentier du retour à la cabane avant de redescendre à la civilisation.



Magnifique weekend!



 



Xavier