Les Courses > Sentier du réservoir
1 ] [ 2 ] [ 3 ] [ 4 ] [ 5 ] [ 6 ] [ 7 ] [ 8 ] [ 9 ] [ 10 ] [ 11 ] [ 12 ] [ 13 ] [ 14 ] [ 15 ] [ 16 ] [ 17 ] [ 18 ] [ 19 ] [ 20 ] [ 21 ] [ 22 ] [ 23 ] [ 24 ] [ 25 ] [ 26 ] [ 27 ] [ 28 ] [ 29 ] [ 30 ] [ 31 ] [ 32 ] [ 33 ] [ 34 ] [ 35 ] [ 36 ] [ 37 ] [ 38 ] [ 39 ]

Zeige Album

Week-end d’alpinisme jeunes Ojiens Wildstrubel

"Tôt le matin à 8 :00, départ de Neuchâtel pour Kandersteg avec le bus des OJ. Depuis Kandersteg on a pris le téléphérique et on a marché 4heures jusqu’à la cabane de Lämmeren.  

A la cabane, on a fait les fous sur le trempoline. Une expédition toilettes au milieu de la nuit s’est terminée par une remise à l’ordre du chef de course. 



Le lendemain matin, nous sommes partis pour le Wildstrubel. Arrivés au sommet, un des membres s’est endormi. Epuisé, on l’a même entendu ronfler. 



De retour à la cabane, nous étions un peu en retard sur l’horaire. Une équipe rapide est donc partie pour Kandersteg alors qu’une autre équipe a pris le téléphérique pour Leukerbad. 



Ce week-end était trop bien !"



Letty Schelker


Zeige Album

Wildgärst

Randonnée Lundi-X au Wildgärst  26.08.2019

Une merveilleuse journée est annoncée pour le lundi 26 août, soleil de plomb, aucun risque d’orage, peu de vent, dans ses conditions se lever à 4h30 ne pose aucun problème, la motivation est bien présente et tous arrivent au lieu de rendez-vous avant l’heure.



Arrivés à Grindelwald, il faut tout d’abord sortir la carte de crédit, la monnaie ne suffisant pas, eh oui pas moins de cent balles pour laisser nos 4 bagnoles se reposer sur le parking du First toute la journée.



La montée en télécabine nous fait passer par deux gares intermédiaires et dure 25 minutes, de quoi faire connaissance, de se mettre de la crème solaire et de constater que les annonces dans la cabine ne se font pas en japonais comme l’aurait souhaité Sanae. Visiblement, il y a plus de chinois et coréens qui passent par là.



Petite pause à la station amont et ensuite départ. De jeunes chinois nous dépassent en petite tenue mais nous les retrouvons 300 m plus loin assis sur un banc essoufflés et nous croisons une femme arabe en combinaison intégrale (bourka) avec son mari barbu, au moins elle n’a pas besoin d’acheter de la crème solaire et ne risque pas de choper un coup de soleil.



Attention, il faut bien respecter les règles, le chef de course Adrien est devant et donne le rythme, je l’ai malheureusement un peu dépassé et il m’a tout de suite indiqué que je devais retourner dans le peloton, qui à l’arrière est fermé par René qui contrôle que personne ne s’échappe.



Plus on monte, plus la chaleur se fait sentir, la vue sur le Bachsee et sur le Faulhorn est superbe, on croise un couple de suisse allemand, "Guete Morge mitenand", ah on est dans le Berneroberland, il faut parler la langue locale ! Et il y a aussi des vaches à cornes, cela devient rare et quelques marmottes le long du chemin que l’on observe avec attention. Passage à côté d’un joli petit lac, le Hagelseeli et un peu plus loin on redescend et on arrive au bord d’un autre petit lac bien à l’ombre celui-là, le Häxeseeli, la différence de température est marquante, on a l’impression de rentrer dans un congélateur, on traverse un pan de neige, on voit du gibier sur une arête bien plus élevée et on continue notre ascension jusqu’au sommet.



De là-haut quel émerveillement, au sud, vue sur les alpes bernoises et au nord, du Niesen au Rigi avec le lac de Thoune, de Brienz, de Sarnen, Vierwaldstättersee, Brienzer Rothorn, Pilatus, Stanserhorn, etc. On prend quelques photos, on sort nos "menus" du sac à dos, on mange, on boit, on dort ou on observe un parapentiste haut dans le ciel au-dessus de nous, qui devrait juste faire attention à ne pas se faire embrocher par un jet de combat car ils ne sont pas loin au bruit des réacteurs.



Et voilà que c’est déjà l’heure de descendre sur la caillasse, pas si évident, ça glisse, ainsi que sur le pan de neige plus bas où chacun essaie de s’en sortir comme il peut. On a aussi droit à un cours sur la flore alpine où certaines s’émerveillent devant ces magnifiques petites fleurs en connaissant toutes leurs particularités … plus bas rencontre avec 114 chèvres qui sentent bien fort et qui nous dépassent pour aller se faire traire, on a malheureusement pas le temps de déguster le fromage artisanal car le temps presse, il faut attraper le car postal, beaucoup se mettent à courir, Adrien refuse et laisse le peloton s’éclater et pour finir nous fermons la marche, mais aucune importance le car surchauffé nous attend et nous ramène à Grindelwald.



Petite collation et nous voilà sur le chemin du retour, certains font une turbo sieste et à l’approche de Berne, nous nous retrouvons pris dans un monstre bouchon suite à l’accident d’un camion, qui bloque l’autoroute et qui nous fait perdre pas mal de temps. Mais bon, on écoute du yodel, ce qui nous permet de rester zen et pour finir ce sont les bons souvenirs de cette belle journée, lumineuse, sympathique, enrichissante qui restent en nos mémoires. Encore MERCI à Adrien et René et au plaisir de vous revoir bientôt.



Philippe Becker


Zeige Album

Signau Röthenbach i.E

Belle course dans l’Emmental. 

Zeige Album

2019-09-02-le-niremont

Zeige Album

Du Diemtigtal au Simmental

Course de remplacement : Cormoret-Chasseral-Nods

                                                                      



Cormoret – Nods par Chasseral



Le vendredi 06 septembre 2019



Vu le mauvais temps annoncé un peu partout, sauf dans le Jura, (une exception à la règle !), Genevièveet Mariellenous donnent rendez-vous pour 07h45 à la gare de Neuchâtel, direction Cormoret via Bienne. Nous sommes 6 marcheuses : Katy, Danièle, Nathalie, Geneviève, Marielleet moi, Claire-Lise.



Il est 09h00 à Cormoret (700 m) quand nous commençons à marcher. Après avoir cheminé sur une route en légère montée, nous entrons dans une forêt où rapidement le chemin devient plus étroit et raide, parfois caché dans les broussailles.



C’est avec stupéfaction que nous voyons plusieurs arbres couchés, souches arrachées, racines tournées vers le ciel. Un de ces malheureux arbres attire particulièrement notre attention : il repose sur une plaque de calcaire et ses racines ont malgré tout réussi à s’allonger et à s’étendre pour puiser leur nourriture : les miracles de la nature !



Le ciel est bas, gris, une légère brume enveloppe la forêt, mais il ne pleut pas. La météo a dû se tromper. Nous progressons dans la bonne humeur, passons par la « Vieille Vacherie » (1080 m), les « Limes du Bas » (1210 m), et les « Limes Derrière » (1360 m) ; des génisses nous regardent passer avec curiosité, elles aimeraient se joindre à nous. Nous voyons les premiers colchiques d’automne. 



Un arrêt à l’abri du vent nous permet de nous ravitailler, une boisson chaude est un réconfort. Nous allons ainsi contourner par l’est la « Combe Grède » pour arriver au « Pré aux Anges » (1280 m). Nous suivons le parcours balisé « Villeret – Chasseral » : le nombre de fanions est impressionnant, difficile de se perdre quoiqu’avec le brouillard, on ne sait jamais ! Très joli sentier caillouteux, un peu glissant sur une courte descente. Le paysage change, avec de grands arbres aux troncs couverts de mousse, de vieux érables plus que centenaires, encore très solides, magnifiques. 



Des senteurs émanent de cette forêt, animaux et champignons ? mousses ? Un monde mystérieux, sauvage. Nous sortons de la combe et dans la brume Chasseral nous apparait, assez proche. Encore une petite heure et nous arrivons à l’hôtel – restaurant (1550 m) : il est presque midi. Un arrêt pique-nique s’impose ! A l’intérieur, un orchestre « pain-fromage » nous surprend, c’est plutôt sympathique. C’est plein de monde, il ne reste que quelques places …



La descente sur Nods (920 m) est très agréable, le vent faiblit dans la forêt, la température devient plus agréable. Geneviève trouve des « écailleux » : voilà une bonne cassolette en perspective ! Depuis Nods nous prenons le bus pour « Les Prêles » et là nous sautons dans le funiculaire qui nous descend à Ligers : sous nos yeux, le lac de Bienne avec l’Ile de St Pierre et une petite partie du lac de Neuchâtel. Les lacs apparaissent comme argentés dans la lumière blafarde. C’est un très beau spectacle. 



Depuis Ligers nous rejoignons Neuchâtel en train. Malgré le temps maussade, quelle magnifique randonnée Geneviève & Mariellenous ont organisée ! Merci à toutes les deux pour avoir programmé cette randonnée de « dernière minute ».



___________________________________________________________________



                                                                                             Claire-Lise Jeanneret



 


Zeige Album

3 jours randonnées Grd. St. Bernard - Vallée Aoste

En ce début septembre, René nous guide avec brio pendant trois jours autour du Grand Golliat dans des paysages grandioses. Nous le remercions chaleureusement pour cette fabuleuse aventure durant laquelle nous avons partagé de très beaux moments dans une ambiance sympathique et conviviale.

  Premier jour automnal



Nous débutons notre randonnée à Ferret avec le brouillard. Nous profitons de la montée aux Lacs de Fenêtre pour faire plus ample connaissance. Belle surprise au col de Fenêtre d’en Haut: la brume se dissipe légèrement par endroits, nous laissant entrevoir la vallée italienne du Saint-Bernard. Nous attaquons la délicate ascension de la Pointe de Drône accompagnés par un vent violent et glacial. Ces conditions météorologiques ont formé de ravissants cristaux de glace garnissant les rochers. Nous sommes tous ravis d’atteindre le sommet culminant à 2949 mètres même si la vue n’est pas au rendez-vous. Quelques échelles plus tard... nous descendons l’abrupt sentier qui nous conduit à l’Hospice du Grand Saint-Bernard. L’accueil  bienveillant nous réunit autour d’un bol de thé chaud.



  Deuxième jour hivernal



Après une décision collégiale, nous partons à l’assaut des cols enneigés italiens: col de Saint-Rhémy, col des Ceingles et en apothéose le col de Malatra. Les chutes de neige nous accompagnent toute la matinée mais le décor n’en est que plus féerique. Depuis le refuge Frassati, la météo s’adoucit, le soleil nous réchauffe et nous escorte jusqu’au refuge Bonatti. Après huit heures de marche soutenue, nous sommes contents de nous reposer dans un « petit dortoir très calme ;-)».



  Troisième jour printanier



Dans la fraîcheur du matin, une vue exceptionnelle sur le Massif du Mont Blanc et les Grandes Jorasses s’offre à nos yeux. Le ciel bleu immaculé agrémente notre montée au Grand Col Ferret en passant par le refuge Elena. Arrivés au col, la douce chaleur nous permet de profiter d’une belle pause pic-nic avec une vue magnifique. Dans la descente, nous apercevons au loin la Pointe de Drône qui a bien blanchi depuis notre passage de samedi. Nous arrivons à Ferret en milieu d’après-midi et concluons cette splendide randonnée autour d’un verre et de quelques tranches... de rigolades.



  « L’équipe Scenic »