Les Monts Telliers

Et nous voilà une équipe de « nanas » pour gravir ces Monts Telliers. Au parking nous nous apercevons tout de suite que nous ne sommes pas les seules à avoir envie de nous aventurer dans les hauteurs sous ce ciel bleu sans nuages. Ou presque, puisqu’une brume orangée de sable du Sahara suit les contours des montagnes et stagne toute légère dans le fond de la vallée.

Skis au pied, nous empruntons quelques minutes la route qui mène au Col du Grand St-Bernard que nous quittons rapidement pour nous engager dans la Combe de Drône. A environ 2300 m avant de bifurquer nord-ouest vers les lacs nous grattons et fartons nos peaux qui ont pris quelques sabots. Claudine toujours devant nous trace une agréable piste à flanc de coteaux. Le lac de Grand Lé et les gouilles font de douces étendues plates et blanches. Nous entamons la dernière montée plus pentue aux conversions indispensables dans une neige mouillée par le soleil. Et nous voilà au sommet ou presque. Il nous faut encore enlever les skis pour faire quelques mètres sur l’arête afin d’atteindre le point culminant à 2951 m où nous attend un incroyable panorama alpin. Le vent souffle et nous entamons la descente d’abord par la même voie de l’éperon sommital avant de filer un peu plus au sud. La neige est bien marquée par les passages des skieurs, tantôt molle, tantôt un peu dure. La descente dans ce paysage alpin est  splendide. Trouver un coin à l’abri du vent pour pic niquer s’avère un peu plus difficile, le vent semble suivre les courbes de la montagne partout où nous allons. Mais le soleil est bien là pour nous réchauffer. Le sandwich avalé nous finissons notre descente en direction des voitures, du printemps et retrouver le courant de nos vies. Bravo Claudine pour ta première course en tant que cheffe de course attitrée, une belle réussite ! Un grand merci à Claudine et Joëlle de nous avoir permises de vivre ce beau moment au-dessus du quotidien avec bienveillance, professionnalisme et bonne humeur ! 

 Laurence