Raid dans l’Oberland Bernois

Les quelques mails d’avant course annoncent l’ambiance ; crampons en acier, glace et roche vont nous accompagner dans cette traversée.

1er jour : Jungfraujoch – Finsteraarhornhütte :

Après une descente sur le glacier, nous commençons la montée du couloir crampons aux pieds pour atteindre le Fieschersattel, puis crapahuter sur les rochers pour gravir le sommet Grosses Fiescherhorn à 4049m. Petit rappel pour descendre les derniers mètres et direction la cabane.

2ème jour : Finsteraarhornhütte _ Oberaarjochhütte :

Le 2ème jour, avec l’ascension de la plus haute montagne des Bernoises ! Mais le sommet se mérite avec une longue montée, raide dans une neige dure avant d’arriver au dépôt ski. C’était l’heure de pointe ce samedi. Croisements et attente sur le chemin qui mène au sommet. Une photo et on redescend. La journée n’était pas encore terminée pour atteindre la cabane. Descente sur le glacier jusqu’à 2700m et remonter sur la cabane. Une fois notre arrivée à la cabane, le chef de course n’en avait pas eu assez : rappel depuis la terrasse pour aller chercher ses peaux qui se sont fait la malle…

3ème jour : Oberaarjochhutte - Gaulihütte :

Le départ avec un magnifique lever de soleil nous donnera à tous le sourire et la force de continuer avant de savoir ce qui nous attendait : longue descente, trouver un passage pour traverser les points d’eau, 200m d’échelles pour gagner la Lauteraarhütte, un peu de marche, un col, un rappel, pour finir dans les combes et enfin arriver à la Gaulihütte et savourer la saucisse de chez Nussbaumer.

4ème jour : Gaulihütte – Rosenlaui :

Le départ tôt avec une neige dure était un peu éprouvant au 4ème jour de l‘aventure. Ensuite, remontée sur le glacier du Gauli et direction Rosenegg, puis attaque de la pente du Rosenhorn pour le sommet. Descente en suivant bien les traces entre les crevasses. Un dernier couloir à descendre, raide et gelé, nous fera remettre les crampons, puis quelques minutes à ski et le mode marche pour finir le sentier qui nous amènera à Rosenlaui.

Encore un grand merci aux chefs de course pour cette traversée à travers ces glaciers à couper le souffle, et vivement la prochaine course! Mais d’ici là, demain est un autre jour... Adeline