A la découverte du Salève
1er jour : mercredi 15 juin :
A force de le voir de loin et de le survoler en arrivant à Cointrin, ça faisait longtemps que
nous avions envie de le gravir : le Salève.
Mary-Jeanne a fait fonctionner son réseau et c’est Marianne du CAS Genève qui sera
notre guide.
Contrairement à ce que nous pensions, le Salève est entièrement français, les Calvinistes
genevois ayant refusé d’annexer, quand ça s’est présenté, un territoire catholique et
pauvre !
Nous apprenons aussi que le Salève n’est pas une petite montagne mais s’étend SW-NE
sur plus de 20km et qu’il y a un petit et un grand Salève.
Au départ de Veyrier, nous observons l’immense balafre de la carrière de 70ha. Certains
ont proposé de peindre les rochers pour les vieillir d’une patine ! Nous attaquons la
montée dans la forêt par le Pas de l’Echelle : 12 épingles et plusieurs rampes d’escaliers
plus tard nous faisons un crochet par le chemin des voûtes, une des nombreuses barres
horizontales de calcaire qui offre de jolies voies d’escalade et un premier point de vue
sur Genève.
Après le pique-nique, nous poursuivons la montée en direction du Petit Salève, nous
faisons halte au point de vue du camp des Allobroges avant de redescendre à Monnetier.
Qui pouvait deviner qu’un charmant village se lovait dans cette combe ?
Le soleil cogne, les gourdes sont déjà vides, heureusement qu’un charmant habitant
nous propose de les remplir. Il faut savoir qu’il n’y a pas d’eau en surface dans le Mont
Salève, ce qui l’a assurément protégé d’un développement touristique plus étendu.
Nous n’étions pas au bout de nos peines et de la transpiration, nous poursuivons la
montée sur l’ancienne voie désaffectée du chemin du funiculaire qui a été très vite
supplanté par le téléphérique. Il en reste quelques gares en triste état , un tunnel et des
éléments métalliques ancrés dans le sol, certainement des vestiges de la crémaillère. La
pente, par endroits, dépasse les 10%.
C’est avec soulagement que nous atteignons à Pré Berger le chalet du CAS Genève.
L’apéro préparé par Marianne et le cake de Mary-Jeanne, suivis par le repas que nous
partageons en terrasse sont très appréciés.
Nuit calme et réparatrice malgré une petite lumière verte qui veillait sur nous !
2ème jour : le jeudi 16 juin :
Après un copieux petit déjeuner au soleil, nous reprenons la route en direction de la
Grange Gaby, la Croisette, le Trou de la Tine et les falaises de la Corraterie, les personnes
sensibles au vertige s’abstiennent, mais c’est un magnifique balcon sur le Léman et le
Genevois. Nous nous engageons ensuite dans la grotte d’Orjobet, entretenue par le CAS
Genève et débouchons sur un promontoire idéal pour le pique-nique où nous
découvrons de magnifiques lis martagon.
Depuis là une longue descente bien raide, que nous avons appréciée sèche, nous conduit
en plaine.
La chaleur s’intensifie et à la frontière de Croix de Rozon, il fait 32 ° .
C’est avec un réél plaisir que nous avons découvert certaines particularités de cette
montagne mythique des Genevois . Parties du N-E, nous sommes redescendues à l’W,
profitant tantôt d’un panorama sur les Alpes, même si le Mont-Blanc est resté bien voilé,
tantôt sur le Jura, Genève et son jet d’eau.
Un tout grand merci aux deux organisatrices.
Geneviève et Marielle
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