Grande voie à entremont et arête du pain de sucre.
Après un petit café à Sembrancher, le chef de course nous annonce que nous allons grimper le petit Cervin. A nos regards interrogatifs il nous précise que c’est celui du val d’Aoste pas de Zermatt.
Étant donné la difficulté de certaines longueurs, nous décidons de faire deux cordées de trois. Après une longue marche d’approche de 2mn30, nous avons joué à “où est Charlie” pendant quelques minutes avant de le trouver écrit au marqueur noir à moitié effacé au pied de la voie. La deuxième cordée est partie en pèlerinage de saint Jacques de Compostelle sur une voie parallèle. Jolie grimpe de 7 longueurs sur du beau caillou dans des conditions parfaites. On a aussi pu admirer notre arête du lendemain. Après un court rappel nous redescendons au Baou pour un petit apéro.
Le soir, nous avons été très bien accueillis chez les chanoines de l’hospice du col. Les vêpres n’étant pas obligatoires, nous décidons de nous coucher tôt. Le dimanche matin, après 1h d’approche nous avons quelques difficultés à trouver le début de la voie. On finit par s’encorder et nous retrouvons la voie après quelques mètres de grimpe. Dix magnifiques longueurs de d'escalade variée (fissures, cheminée, arête tranchante et aérienne) nous mènent au sommet qui nous offre une magnifique vue sur le Grand Combin, les Jorasses, le Dolent, et plein d’autres montagnes dont nous ignorons le nom. Redescente dans les névés, debout ou sur les fesses selon les personnes. De retour au Baou, nous apprécions une énooooorme assiette de fromage et de charcuterie.
Petit quizz: Selon vous lesquelle de ces propositions sont vraies:
- L’un des participants à fait toute l’arrête sans baudrier et sans eau
- Certains d'entre nous ont passé tout le week-end sans boire une seule bière
- Tous les hommes du groupe s’appelaient Sylvain.
- Un participant à cassé une sangle d'une seule main.
Pour le savoir il fallait être là.
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