Les Courses > 2024 > Les Monts Telliers (2951m)

Prévue initialement le mardi sur les majestueux Monts Telliers, notre épopée a été repoussée au jeudi, telle une destinée influencée par les caprices météorologiques.

Rendez-vous pris jeudi, le ciel sombre et menaçant invitait plutôt à rester reclus chez soi. Le plan n'est pas encore entièrement défini, laissant place à l'incertitude face aux risques et aux conditions changeantes.



Malgré une météo incertaine, nous avons affronté l'inconnu en équipant nos sacs des plus nobles parures pour braver les éléments.

À Bourg-Saint-Pierre, le petit groupe a été convié chez notre intrépide guide pour un Café Planification. L'entrée dans ce lieu mystique révélait une boiserie datant de 1609 et appartenant à la noble lignée des Challand, que nous avons traversée avec admiration pour entrer dans l'humble demeure de notre hôte.

Après une analyse méticuleuse des conditions, sous un niveau de danger 3, la décision héroïque fut prise de s'approcher des pentes douces de la Crêta de Velle.



Chaussons nos skis, nous nous élançons dans une première descente, avant de fixer nos peaux sur le pont qui enjambe la puissante Dranse d'Entremont, sillonnant la vallée depuis le lac des Toules.

La montée débuta, ponctuée par un premier obstacle où nous portâmes nos skis pour traverser un dédale de rochers résultant d'un éboulement impressionnant. Cent mètres plus loin, nous pouvions chevaucher à nouveau nos montures, le soleil devenant notre allié inattendu pour le reste de notre quête.



À la lisière de la forêt, après une ascension tranquille, nous pénétrâmes enfin dans une neige plus accueillante à 1900 mètres d'altitude. Abandonnant la route, nous entamâmes l'ascension de pentes plus abruptes.



Arrivés sur un plateau à 2134 mètres, nous marquâmes une pause héroïque à proximité d'une gouille encore libre de glace.

Sous nos skis, une épaisse couche de poudreuse de 20-30 centimètres s'accumulait, devenant de plus en plus insondable au fil de notre ascension.



Chemin faisant, nous avons précisé notre but, qui sera un cairn sur la crête un peu plus au sud de notre but initial, nous atteignîmes les 2560 mètres. Là, dans la quiétude de notre triomphe, un vent glacial, venu de nulle part, nous rappela l'urgence de reprendre la direction de la vallée.



La descente, dans une neige idéale, fut une danse majestueuse à travers les vallonnements du flanc de la montagne, sur une neige immaculée. À 1900 mètres, la neige céda la place à quelques cailloux et morceaux de terre, mais par "chance", la fin de notre descente s'effectua sur la route, simplifiant notre retour.



De retour dans la bâtisse d'époque, ornée de la devise "Tout est Monde et le Monde n'est rien", un thé chaleureux conclut cette journée épique.

Nous exprimons notre gratitude à Christelle pour cette expédition où, contre toute attente, le beau temps vint réchauffer nos cœurs intrépides.



Sacha Hirter



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