Mercredi 12 juin 2024, nous nous retrouvons à la gare de Neuchâtel pour prendre le train de 8h03 direction Yverdon-les-Bains.
13 participants (cheffes de course incluses) et un mâle.
Arrivé(e)s à Yverdon-les-Bains, nous patientons pour prendre un autre train qui nous mènera à Baulmes.
A Baulmes, j’indique aux Dames que derrière la porte sur laquelle il y a un pictogramme indiquant surveillance vidéo, se cachent des toilettes, qui sont la bienvenue avant le départ de la course.
Après une heure de marche, nous rejoignons un ingénieur forestier qui nous accueille avec des croissants et du café. Nous profitons de cette pause pour entonner un joyeux anniversaire à l’une des cheffes de cours. Son âge reste inconnu sauf pour quelques initié(e)s. Les croissants ont été offerts généreusement par Christiane.
Nous recevons des explications forts intéressantes sur les buts de la forêt fixés dans la loi, notamment un but de protection, un but d’exploitation, un but de délassement, de captage du C02.
Après la théorie, la pratique, nous devons déterminer à l’aide de ruban quels arbres il faut abattre et quels arbres il faut conserver. Deux rubans sur le tronc de l’arbre indique qu’on le conserve, un ruban qu’il faut l’abattre. Autrement dit l’arbre à abattre entrave le bon développement de l’autre arbre qui sera utile ultérieurement dans le rôle d’exploitation de la forêt (pour des constructions en bois par exemple).
Suite à cela, une brève polémique s’installe quant au pic nic. Doit-on le prendre suite à l’exercice pratique ou encore marcher 30 minutes environ. Décision sera prise de le prendre suite à cette dernière montée afin de ne pas entraver notre digestion.
Après le pic nic, nous poursuivons dans un champ, où nous sommes rejoins par un troupeau de vaches curieuses. Une des participantes s’affolera croyant reconnaître un taureau dans un vache. Après vérification de l’arrière il s’agit bien d’une vache et non d’un taureau. Il convient de pardonner ce pêché véniel, il est rare que les dames voient des hommes si bien qu’une confusion peut s’installer :-)
Nous poursuivons notre chemin jusqu’à Sainte-Croix en essayant péniblement de suivre notre star incontestée, j’ai nommé Ida (l’ennemie des docteurs et des entreprises pharmaceutiques).
A Sainte-Croix, nous prenons un dernier café, frappé, une bière avant de rependre le train qui nous ménera à Yverdon-les-Bains puis Neuchâtel.
Un grand merci aux organisatrices et à l’ingénieur forestier pour cette merveilleuse journée.
Un message aux hommes et aux jeudistes, comme le disait Jean-Paul II, n’ayez pas peur, les dames ne sont pas dangereuses, bien au contraire, une course en leur compagnie est gage de bonne humeur, de rigolades, de camaraderie.
Michael Ledermann
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