Les Courses > 2024
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Zeige Album

Haute route sauvage Eismeer-Rosenlaui

Haute route au Paradis, 21-24 mars 2024

 



J1 :



Après un trajet aller à faire connaissance pour certains et à se retrouver pour d’autres, départ depuis un parking un peu avant Pont (Valsavarenche) pour le Rifugio Chabod situé à 2'750 m et ceci tout en blaguotant (qui s’est prolongé finalement jusqu’à l’arrivée au refuge). Une montée agrémentée d’une pause midi pour commencer à rendre plus léger nos sacs. L’accueil du gardien effectuant des travaux avant l’ouverture officielle la semaine d’après est plutôt glacial, loin de la jovialité italienne.



Sans insister, nous allons prendre nos quartiers dans le local d’hiver situé un peu plus haut. Grand luxe avec gaz, bois, etc! Damien tente à nouveau de briser la glace avec le gardien (pour accessoirement acheter quelques bières) mais sans succès. Fin d’après-midi ensoleillée à observer une partie de l’itinéraire du jour d’après et à admirer le sommet Gran Paradiso, objectif du lendemain.



Repas du soir, soupe à la tomate et risotto made in Lucie, permet de nous requinquer et terminer gentiment cette belle première journée. Cerise sur le gâteau avec une vue splendide du Gran Paradiso avec la lune presque pleine se reflétant sur la partie glacier du sommet.



Et hop, au dodo dans un local d’hiver spacieux rien que pour nous.



Martial



 



J2:



Alors que le poêle diffuse la chaleur de la dernière bûche du matin et que le soleil finit de se lever, nos estomacs remplis de porridge trop secs pour les uns, trop baveux pour les autres, rebondissent sous nos habits, signal d’un départ imminent pour le grand Paradis.



La trace suit la moraine latérale obligeant de multiples conversions, puis s’élance au milieu des séracs où nos deux cordées semblent remonter le courant d’une mer de glace figée par les pouvoirs d’un Dieu bienveillant.



Arrivés au col, les éléments reprennent vie sous la puissance du vent pressé de balayer nos traces avant de continuer sa course sinueuse dans la vallée suivante.



Sur fond d’azur, le sommet promis se dessine enfin dans les cieux comme une arche perdue au milieu des flots blancs.



Les pieds encramponnés nous obligent quelques pas d’équilibre sur l’arête qui nous sépare encore de notre but. Liés par une corde mais surtout par de nouvelles amitiés, sous le regard apaisant de la gardienne des lieux, La Madone, nous atteignons enfin, l’esprit libre, le Paradis.



Xavier



 



J3 :



Lever 7h, p’tit déj pain confiture jus de fruit corn flakes: simple.



Débrief de la veille et discussions compliquées avec le groupe sur le programme des 2 jours à venir. Une grosse baisse de température annoncée (-10 degrés) et des vents de + 100 km/h, voir 130km/h dimanche, renforcés par la météo du moment (chute de neige à l’horizontale et brouillard dehors) nous amènent à conclure qu’un retour à la maison est plus sage.



Nous revenons par un temps qui se dégage de plus en plus, ce qui permet de naviguer sur des pentes sud-ouest (suivre les jalons rouges) qui nous ramènent à Pont, dans une neige gelée compliquée et des pentes qui se raidissent fortement ne laissant pas d’autre choix que de descendre le chemin d‘été sur le dernier tiers. Retour à Pont au parking de Chabot à ski par le bord de la route.



On termine à Aoste avec un très bon restau. Très bon moment. Aucun regret malgré un beau ciel bleu.



Damien


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Le Faulhorn sur chemin damé, près de Grindelwald

 

Notre randonnée le long de l'Areuse a débuté sous une fine pluie alors que nous quittions Boudry. Les 7 courageuses ! Mais malgré le temps capricieux, notre enthousiasme était intact!  Les nuages finalement se sont vite dissipés pour laisser place à de timides éclaircies, annonçant l'arrivée du soleil printanier. On aime! Sans nous presser, nous avons flâné le long de la rivière, prenant le temps d'admirer, d’écouter, de savourer pleinement l'instant présent. Et quelle chance: l’Areuse se présente à nous avec des quantités impressionnantes d'eau qui bouillonne. Quel beau spectacle…. d’un coup le paysage s’apaise et l’Areuse donne à nouveau la parole aux oiseaux. On arrive à Noiraigue! Merci à vous toutes 🫶pour ce beau moment de partage. Daniela


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Traversée Zermatt-Arolla, via Tête Valpelline

Course annulée pour cause de météo exécrable et remplacée par une course depuis Ovronaz.

Montée au Col Le Basse (2596m), descente en direction du large couloir du  Grand Chavalard en passant derrière le Grand Château jusqu’à 2232m.  Montée de 600 mètres de plus en plus raide (200m entre 35-40 degrés) jusqu’au Col des Hautes Fenêtres (2819m). Descente sur le Petit Pré (1998m) et retour à Ovronnaz par le chemin qui serpente jusqu’au milieu de la piste de descente damée.



Les 6 rescapés du groupe inscrit pour la traversée Zermatt-Arolla ont bénéficié d’une journée très chaude avec, heureusement, un voile nuageux le matin qui a un peu préservé la qualité de la neige. La neige était moyenne dans le haut, alternance de neige dure et cassante dans le haut, mais avec une belle moquette dans le bas.



Cette région est très sauvage avec une topographie complexe faite de multiples petits massifs de rocher et de buttes qui permettent de jouer avec toutes les orientations.



Jean-Michel


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Haute route Grisons

J1

Départ de Neuchâtel : malgré tous les retards de trains et modifications de parcours nous nous retrouvons tous à Coire pour nous rendre 



à Bivio dans le fameux Hôtel Post.



 



J2



Après un copieux petit déjeuner, un bus taxi nous amène à la Veduta Ospizio, près du col du Julier, où nous chaussons les skis par une luminosité changeante. Nous nous dirigeons à 8 vers le Piz d'Agnel. Nous déposons les skis au col, et au sommet le ciel s'éclaircit enfin pour nous gratifier d'une belle visibilité à la descente vers la cabane Jenatsch. À notre grande surprise, elle est bondée ce dimanche soir!



 



J3



 Après une nuit bercée par les ronflements des allemands, nous partons joyeux par un temps splendide. Nous gravissons le Piz Laviner crampons aux pieds pour y admirer le magnifique panorama, avant une longue descente de rêve dans la poudreuse. Nous pique-niquons dans les arolles, puis effectuons un ludique gymkhana dans la forêt jusqu'à Preda, où nous prenons le train pour Bergün. Nous y découvrons l'incroyable Hôtel Kurhaus, lieu historique bien entretenu. Nous y profitons du spa accueillant.



 



J4



Petit déjeuner : la classe ! (Crêpes, gauffres, œufs brouillés, pain typique des grisons, et on en passe, la liste est trop longue!).



Une demi-heure à pieds sur la route, puis nous chaussons les skis et partons plein gaz (mi-gaz pour Jeanda ;-). 1200m de dénivelé jusqu'à la cabane Ketsch où nous mangeons une bonne soupe. Forces reprises pour nous rendre au Ketsch Pitschen, à 2990m en profitant d'une éclaircie.



Nous y observons que les conditions se détériorent dramatiquement: vent tempétueux et mauvaise visibilité.



1750m de D+ et 18km pour cette troisième journée à skis. La soirée est occupée (mis à part le jass) par la météo et le bulletin d'avalanches, pour arriver à la conclusion que la décision est remise au lendemain matin. 



 



J5



Lever tardif, sachant les conditions mauvaises, pour attendre le bulletin de 8h. La tempête sévissant au dehors, nous ne pouvons hélas continuer notre aventure. Nous annulons la cabane Grialetsch et reprenons le chemin de Bergün. L'héroïque Jeanda passe devant dans un brouillard épais et tout à coup : plus de Jeanda! Heureusement il ne s'est pas fait mal et nous indique un chemin moins raide. Nous sommes soulagés de rejoindre la forêt pour une nouvelle partie de gymkhana et arrivons sous la pluie pour les derniers kilomètres avant le tea-room. Nusstorte et cafés bien mérités. Viva ! Grazia fitg bain a nus schefs da tura formidabels: Gilles et Jeanda !


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Les crocus de Rämisgummehoger

 

Rämisgummen, est une colline située à la frontière entre l’Emmental bernois et l’Entlebuch lucernois connue pour se couvrir d’un tapis de crocus dès le mois de mars.

C’est là-haut que 19 « lundis X » se rendent sous un ciel bleu par une température encore fraîche. Trains et bus nous amènent  jusqu’à Wiggen. La neige du week-end est encore présente sur les versants nord et colore le paysage d’une façon toute particulière.

Les collines sont raides, nous prenons rapidement de l’altitude dans la forêt pour rejoindre la crête par Geisshalden, Rämisgummerhoger, là où les crocus commencent à pointer discrètement le bout de leurs pétales, entre l’herbe verte des pâturages et une petite couche de neige…. Mais découverte inattendue en bord de forêt ……DES MORILLES…. Un tapis de morilles, des morilles énormes.

A peine déçus de ne pas découvrir la mer de crocus annoncée, nous nous réjouissons de cette surprise fongique. Le panorama est magnifique, du Titlis en passant par  les Bernoises entre la Schrattenflue et le Hohgant. Et pour les crocus, il paraît que le Communal de la Sagne en était couvert il y a quelques jours.

D’un pas alerte nous bouclons la boucle et rejoignons Wiggen où nous retrouvons bus et trains et rentrons selon l’horaire prévu.

Un grand MERCI à Philippe notre GO. Merci de nous avoir fait découvrir cette belle randonnée printanière et de plus en transports publics.



Mary-Jeanne



Plus d’info se trouve dans, suisse-rando 2021/n°1859



 



 


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Beinwil (SO) - Zwingen via Meltingen et Chaltbrunn

Malgré un temps maussade et froid et la pluie annoncée, 13 randonneuses motivées sont parties à la découverte du Jura soleurois et bâlois. La randonnée commence à Beinwill Kloster (SO) près d’un très ancien monastère bénédictin (1085) dorénavant exploité par une communauté oecuménique. Le point culminant à Chastenchöpfli (900m) offre une belle vue sur les collines jurassiennes. Une descente agréable nous conduit à Meltingen, porte d’entrée de la vallée de Kaltbrunnen. Le chemin serpente dans la gorge en suivant l’Ibach, au travers de la réserve forestière où le bois mort est délibérément laissé sur le sol. De nombreux arbres sont envahis par la mousse et semblent sortir tout droit d’un conte de fée. Nous sommes accompagnées par le parfum de l’ail des ours qui jalonne le chemin de même que de lumineuses populages et de grosses touffes violettes. Nous terminons la randonnée dans une zone karstique (grottes et falaises), toujours dans les gorges, avant de rejoindre Zwingen au bord de la Birs. Nous sommes chanceuses…., la pluie pourtant annoncée ne fait son apparition qu’au terme de cette jolie randonnée.

Martine